Elevages semi-intensifs périurbains au Bénin : L’Epac et le Cirdes lancent le projet «Peas»

 

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Lundi 7 janvier, le Directeur de l’Ecole polytechnique d’Abomey-Calavi (Epac) a procédé au lancement du projet d’ «amélioration de la productivité des élevages semi-intensifs périurbains au Bénin par la lutte contre les tiques». La cérémonie de lancement a eu pour cadre le centre Anouarite d’Abomey-Calavi.

Le Bénin continue, en dépit de sa production en protéines animales plus ou moins importante, de dépendre de l’extérieur. Avec l’apparition en 2004 d’une nouvelle espèce de tique, parasite externe aux animaux, la production a chuté et la dépendance du Bénin vis-à-vis de l’extérieur s’est accrue. C’est donc pour contribuer à la lutte contre les tiques et améliorer la productivité des élevages semi-intensifs périurbains au Bénin que le projet «Peas» a été élaboré par une équipe de chercheurs de l’Epac et du Centre international de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide (Cirdes). Le projet qui a obtenu un financement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), vient selon les propos du Directeur de l’élevage, le Docteur Richard Lokossou, appuyer les éleveurs béninois. Ces derniers font en effet, face au problème de tiques devenu plus important et plus difficile. Pour lui donc, «le projet vient à temps nommé pour que les animaux aient une bonne productivité». C’est pourquoi, tout en remerciant les différents acteurs notamment le Coordonnateur du projet, le Docteur Hassane Adakal, il a invité «les uns et les autres à réellement contribuer aux travaux pour que nous pussions donner un bon visage à notre élevage».

Dans allocution d’ouverture des travaux de l’atelier qui marque le début de l’exécution du projet au Bénin, le Directeur de l’Epac, le Professeur Félicien Avlessi a, avant de rappeler l’importance capitale que revêt ce projet pour le Bénin, dit toute sa joie et son intérêt. «Mon plaisir est d’autant plus grand qu’il s’agit d’un projet qui s’intéresse à l’élevage, un des centres d’intérêt de l’Epac à travers son département de production et santé animales», s’est réjoui le Directeur. Il appelle à la conjugaison des efforts de chacun et de tous afin qu’à l’heure du bilan tous les objectifs envisagés soient atteints pour que l’Uemoa qui accompagne financièrement soit remerciée.

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Le projet qui vient ainsi d’être lancé, consiste à la mise en place de technique de lutte contre les tiques mis en place par le Cirdes et dont les résultats de sa mise au Burkina Faso, pays voisin, sont encourageants. Cette technique basée sur l’usage de produits chimiques à moindre coût, contribuera à l’amélioration des conditions de vie des populations et réduira la dépendance du Bénin vis-à-vis de l’extérieur.

Rappelons que le projet qui sera mis en œuvre dans les quatre fermes d’Etat (Okpara, Bétécoucou, Samiondji et Kpinnou) et la ferme d’application de l’Epac est prévu pour durer deux ans

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