Valorisation et promotion des danses traditionnelles : les fils de Ouidah s‘approprient le festival “Agogo’’

 

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La 4ème édition du Festival international de la danse, “Agogo’’, officiellement ouverte le vendredi 11 janvier 2013 témoigne combien de fois la population de Ouidah a fait sienne ce festival pour célébrer et valoriser le patrimoine culturel immatériel de leur ville et du Bénin en général.

Au lendemain du 10 janvier, la population de Ouidah et des environs ont poursuivi la liesse populaire de la fête du vodoun avec le festival international de la danse, “Agogo’’. Le festival s’est ouvert en plein air au Fort-Français sur un espace nouvellement aménagé par le Maire de la ville de Ouidah, Sévérin Adjovi. Là, est érigé le village du festival.

La cérémonie officielle de lancement a été précédée d’une grande caravane à travers la ville de Ouidah. Elle est animée par une longue chaîne de groupes artistiques et de troupes de ballet du Bénin, du Congo Brazzaville, du Ghana, du Togo, Gabon, de la France, …  Elle a chuté au Fort-Français où attendaient ministres, députés, élus locaux, têtes couronnées, et des centaines de fans de la danse traditionnelle.

Au village de circonstance, les discours sont précédés de l’hymne nationale du Bénin et de l’hymne du festival. Dans cette dernière, les danseurs de la troupe  Supers anges Whendonabua rappelle que le Bénin n’a ni diamant ni Cacao mais il dispose néanmoins d’une richesse immense à travers sa culture. Aussi, disent-ils, le festival “Agogo’’ est pour tous les artistes du Bénin et pour tous les Béninois. Dans ce même sens, Adolphe Koffi Alladé, l’initiateur du festival, a dans son discours, exhorté tout le peuple à une prise de conscience au profit de la valorisation et de la promotion de ce dense et inépuisable patrimoine culturel immatériel dont dispose le Bénin et qui constitue son socle de développement. «Au-delà des réjouissances, “Agogo’’ participe au rayonnement de notre pays. Le festival nous rappelle que la culture est le socle du développement. Aujourd’hui, toutes les nations ont compris qu’il faille mettre un accent particulier sur la culture.» déclare Sévérin Adjovi dans son allocution. «Le vrai poumon de l’économie béninoise, c’est la culture» confirme Valentin Djènontin Agossou, Ministre de l’économie maritime.

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Ouidah répond à l’appel de Koffi Alladé

L’invite à la mobilisation générale autour de la culture, lancée par le promoteur du festival “Agogo’’, a été saisie par la population «ouidanienne». Pour preuve, la foule qu’il y a eu dans la soirée lors de la première nuit “Agogo’’ au village du festival. Jusqu’à 00h 6min, le public est resté mobilisé et actif pour savourer le charme des danses béninoises et des autres invités à la fête, le charme de la danse africaine, le charme de la diversité culturelle. La danse typiquement traditionnelle, la musique tradi-moderne, la musique moderne, la danse contemporaine, etc. Tout est mis en œuvre pour égayer le public. Un public exigeant qui n’accepte pas tout. Un public sélectif qui sait apprécier les prestations. Mais les différentes troupes ont su combler les attentes. Du coup, contrairement à ce qu’on observe sur d’autres événements du genre, plus il faisait tard dans la nuit, plus la foule devenait plus importante. Tous ce passe comme si ceux qui sont à la maison recevaient les échos et la chaleur des beaux tableaux artistiques qu’offraient les artistes. Ne pouvant certainement pas y résister, ils se rendent aussi sur le site. Et même le vent de cette première nuit du festival “Agogo’’ a apparemment soufflé aussi jusqu’à Abomey-Calavi à plusieurs Kilomètres de Ouidah. Il emmène le délégué de Zogbadjè à ce spectacle après 23 heures. Le couple Hountin-Kiki vient à 23 h 35’  et va vivre avec ce public toujours présent, les dernières heures de la première journée “Agogo’’ avec l’artiste Norberka dans son Zinli gbété dont elle est la reine. 

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