(Deux candidates en finales) Mardi 22 janvier dernier, a eu lieu au Centre culturel américain, la demi-finale version française, du concours d’art oratoire «Rêve ou prophétie». Six candidats ont été retenus sur les dix en lice pour le dernier «round».
La compétition fut rude et la tâche pas du tout aisée pour les membres du jury ce mardi 22 janvier dans le concours d’art oratoire «Rêve ou prophétie», version française. Les dix candidats en lice ont chacun donné le meilleur de lui-même mais il ne fallait en retenir que six pour la finale. Et le travail abattu par les membres du jury composés de Corine Bewa, gagnante de l’édition précédente, Laurent Lubulu et Simone Brown, Officier chargé de l’éducation à l’Usaid, a permis de connaître les 6 finalistes. Il s’agit de Géovannie Assogba, Mauria Agbodjogbé, Marc Montcho, Messie Elfried Dossavi, Kayodé Romuald Laleye et Symphorose Dagnon, épouse Sogbohoun. Les critères tels que la maîtrise et la performance, la grammaire et le vocabulaire, et la persuasion du discours, n’ont pas été occultés dans le jugement des dix candidats qui se sont succédés au pupitre.
Le concours d’art oratoire, selon Simone Brown, a été initié depuis deux ans par le Centre culturel américain pour célébrer la mémoire du Révérend Martin Luther King. Et ce mardi, nombre des discours présentés portaient sur le rêve fait depuis 1963 par ce dernier. Mais il n’y avait pas que du «Martin Luther King». Des candidats ont, dans leur discours, dénoncé les maux qui minent la prospérité économique du Bénin et ont fait le rêve d’un pays prospère. C’est le cas de Marc Montcho qui pense que le Bénin va prospérer économiquement à l’horizon 2025. Pour elle, «le pays vivra dans l’aisance et l’abondance». D’autres ont lancé un des cris de cœur et proposé des solutions pour sortir le Bénin de sa léthargie. Et c’est d’ailleurs ce qui a été le cheval de bataille de Edouard Hinvi qui pense que «la croyance en ses rêves est le départ pour que ses rêves deviennent prophéties».
Il faut préciser que parmi les 6 finalistes, il y a deux femmes. Marc Montcho et Symphorose Dagnon ont, de par la pertinence et l’éloquence de leur discours, séduit les membres du jury. La finale est prévue pour le 8 février prochain.
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