Les choses commencent à bouger dans le dossier relatif au scandale de la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale à Porto-Novo. L’ancien ministre de l’Environnement et de l’Urbanisme, François Noudégbessi est gardé à vue depuis de longues heures à la Brigade économique et financière (BEF) de la police nationale, a-t-on appris dans la soirée de ce jeudi 03 janvier de sources concordantes.
Ces sources précisent que jusqu’à 22 h (heure de Cotonou), le ministre Noudégbessi était toujours dans les locaux de la BEF.
Le ministre Noudégbessi était en fait aux affaires au moment de l’attribution du marché et au début de la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale. Les travaux de construction de l’infrastructure sont bloqués depuis des années. Selon les différents commentaires (officiels et officieux), il s’agit d’un scandale de plusieurs milliards de FCFA. Un audit réalisé récemment par le Gouvernement fait constater une légèreté au niveau de la maitrise d’ouvrage gérée par le ministre Noudégbessi et de la maitrise d’ouvrage délégué par la Serhau Sa.
Une brève diffusée jusqu’au-delà de 23 heures ce même jeudi par la Télévision Canal 3 Bénin a annoncé que d’autres personnalités impliquées dans le dossier ont aussi été écoutées par la BEF et gardées par l’Ocertid. Il s’agit de trois hauts cadres du ministère de l’Urbanisme, du directeur général de la Serhau Sa, Seidou Mako Imorou et de Abdel Kader, directeur général de la GEE, l’entreprise qui a gagné le marché de construction de la nouvelle Assemblée nationale. Plus de détails dans les prochaines heures.
