Echappé d’un couvent lors de séances initiatiques : Abdoul Karim Mouhamed recherché depuis 2011 par sa famille

Les parents d’Abdoul Karim Mouhamed sont sans nouvelles de leur jeune fils depuis plusieurs mois déjà. Originaire de Djougou, l’enfant serait, d’après des informations reçues ci et là, victime d’exactions de la part de certains chefs de religions traditionnelles.

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Plus précisément, confient nos sources, l’enfant serait en proie aux méthodes de «recrutement» parfois par forcing d’adeptes du culte vodoun dans certaines localités du Bénin. Aux dires de sources proches des parents du jeune homme, l’histoire remonte en 2011. L’enfant a été porté disparu depuis cette année dans une ville à forte pratique de rites vodun. Et déjà, plusieurs personnes ont fait allusion aux tristes situations où l’on enregistre lors de la fête annuelle de certains cultes, la disparation de nombreux jeunes dans les villages. «L’enfant serait séquestré dans un couvent du fait d’avoir provoqué la colère des divinités vodou, il est entré en clandestinité, …» informent certains. Ce qui conforte d’autres dans leur position d’un enlèvement occulte, c’est que l’enfant, nous informe-ton, est le descendant direct d’une famille vodou et que c’est que le Fa qui l’aurait choisi pour être le gardien de temples. Mais l’enfant est arrivé à fuir la cérémonie initiatique. Il s’est évadé du couvent lors des dernières séances d’initiation pour se réfugier chez un de ses frères notamment un enfant de son père adoptif à Cotonou. Là, il se croyait déjà à l’abri de la décision du Fa et en mesure d’exercer son droit à la liberté de religion. Mais c’est sans compter avec la détermination des hommes chargés de mettre en exécution la décision du Fa. Ces derniers sont parvenus à repérer la nouvelle destination du jeune homme et se sont mis encore à ses trousses. L’enfant n’avait donc plus pour autre recours que la protection des membres de sa famille d’accueil à Cotonou. Hélas ! Ils sont sommés de livrer le jeune Abdoul Karim Mouhamed au risque de subir eux aussi, la colère des dieux. Et depuis, Abdoul Karim Mouhamed a pris encore la poudre d’escampette. Pour quelle destination à nouveau ? Rien n’est certain. Mais ce qui est indubitable, l’enfant n’est ni à Djougou, ville de ses parents, ni dans la ville où il vivait avant sa disparition mystérieuse, ni à Cotonou dans sa deuxième famille d’accueil.

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