Ils sont au total cinq à être libérés le lundi dernier, aussi bien à la prison civile de Porto-Novo qu’à celle d’Akpro-Missérété.
En effet, après environ quatre années de détention carcérale, le procureur près le tribunal de première instance de Porto-Novo aurait ordonné leur libération.
Selon nos sources, ce serait une liberté sous caution suite à une décision politique du gouvernement. Cette décision rentrerait dans le cadre des nombreuses négociations entreprises par le ministre de l’agriculture Sabai Katé avec les associations de coopérateurs de Grand-Agonvy. Ainsi selon nos sources, les parties dont les gens ont été incarcérés suite à ces affrontements sanglants ont exigé la libération des leurs. Depuis le lundi dernier, c’est chose faite et ces prisonniers devraient se réjouir par rapport à cette décision gouvernementale. On se rappelle que c’est suite à une assemblée générale organisée par certains membres des coopératives d’aménagement rural (Car) qui avait tourné au vinaigre dans le village de Logoun Djidagba à Adja-Ouèrè. Cette assemblée générale n’aurait pas été autorisée parce que les organisateurs sont ceux qui avaient géré jusque là les Car et Urcar avec des dossiers sombres au dos. Sur leur gestion, c’est au moins trois milliards de francs qui auraient été détournés selon l’audit diligenté contre eux. Et c’est parce que la justice s’est saisie du dossier que ceux-là auraient initié cette assemblée générale pour se donner les moyens pour contourner les représailles en vue. Des échanges de tirs entre forces de l’ordre et coopérateurs se sont soldés ce jour là par cinq personnes tuées et six blessés dont quatre dans le lot des éléments du Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign). Suite à cela, plusieurs personnes ont été arrêtées et emprisonnées au sein de ces coopérateurs.
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