Conseils aux voyageurs français : Kolawolé Idji soulève des inquiétudes

Au nom des autres collègues de la 6è législature, le président du groupe parlementaire Union fait la nation, Antoine Kolawolé Idji, a réagi hier à l’hémicycle à propos des mises en garde par l’Ambassade de la France près le Bénin à propos d’un risque d’enlèvement et d’attentat contre les ressortissants français au Bénin.

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Cette sonnette d’alarme tirée par la France a préoccupé quelque peu le président Kolawolé Idji qui s’est interrogé, hier en plénière, sur  les mesures de sécurité prises pour éviter une telle éventualité, car, explique-t-il, cela n’arrive pas qu’aux autres. Ainsi, il fustige le comportement du Gouvernement qui ne serait pas venu informer la représentation nationale, face à une question aussi importante. Il ajoute qu’il ne comprend pas ce mépris de notre gouvernement pour la représentation nationale. «L’Assemblée Nationale est, par excellence, l’endroit à résonnance négative particulière. Les députés ont besoin d’être protégés par des mesures particulières, mais aucune mesure n’a été envisagée. C’est mon inquiétude et cette inquiétude doit être partagée par l’ensemble de nos collègues» s’est t-il inquiété.

Déclaration de Kolawolé Idji

« Nous avons tous appris dans ce week-end que la France met en garde contre les attentats et contre les enlèvements possibles au Bénin. Notre gouvernement a démenti cela. Forcément, l’un des deux protagonistes se trompe, et j’espère que c’est la France qui se trompe. Mais je ne suis pas rassuré et à ce sujet-là j’ai deux préoccupations monsieur le président. L’une de mes préoccupations c’est de savoir pourquoi il n’est pas possible que notre gouvernement vienne briffer la représentation nationale sur une question aussi grave, sur une question aussi importante. Je sais que vous nous avez communiqué une correspondance du Chef de l’Etat disant qu’il s’occupera de cette question  avec nous, dès l’ouverture de notre prochaine session ordinaire, ça veut dire en avril prochain. D’ici avril, il peut se passer des tas de choses. Je ne comprends pas ce mépris de notre gouvernement pour la représentation nationale. Une question orale vient d’être posée, le temps que nous finissions notre session extraordinaire aujourd’hui. Mais il n’est pas tard que notre gouvernement vienne nous dire quelle est sa politique et quels sont les défis auxquels le peuple béninois peut s’attendre dans cette circonstance grave. Deuxièmement monsieur le président, notre gouvernement nous dit que nous pouvons être tranquilles, que toutes les mesures sont prises, que la sécurité est assurée et garantie. Je veux le croire, mais je voudrais vous demander à vous-même monsieur le président, est-ce que vous avez envisagé les mesures particulières qu’il faut prendre pour protéger l’Assemblée Nationale, pour protéger les députés ? Puisque ça n’arrive pas qu’aux autres. On n’a beau prendre les mesures ordinaires, quelque chose peut encore se passer et ces choses n’arrivent que dans des endroits à résonnance négative particulière. L’Assemblée Nationale est par excellence l’endroit à résonnance négative particulière. Les députés ont besoin d’être protégés par des mesures particulières, mais aucune mesure n’a été envisagée. C’est mon inquiétude et cette inquiétude doit être partagée par l’ensemble de nos collègues. Merci monsieur le président!».

C’est un fait, bon nombre d’armées européennes ne sont pas prêtes à se lancer dans un conflit à haute intensité. Aujourd’hui, le manque de moyen se fait cruellement ressentir. Entre armement lourd et munitions, certains pays sont même dans des situations pour le moins très complexes… De plus en plus… Lire la suite

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