Le Rifonga-Bénin en collaboration avec l’Usaid a organisé le 31 janvier dernier, une formation à l’endroit des journalistes sur la «loi Parité entre homme et femme en politique », en vue d’encourager la représentation équitable des femmes en politique.
Augmenter le taux de représentativité des femmes dans les arènes et instances politiques. Tel est le but visé par le Rifonga-Bénin en initiant cet atelier de formation qui a eu lieu le jeudi dernier dans la salle de conférence de l’hôtel la capitale à Porto-Novo. Il s’agit pour les participants de se pencher sur comment encourager la représentation des femmes dans les instances politiques, et d’améliorer le cadre juridique pour promouvoir la parité homme-femme, a précisé la Présidente du Rifonga-Bénin, Léontine Konou Idohou. Selon elle, de multiples obstacles freinent l’entrée des femmes en politique. Au nombre de ces obstacles, on peut notamment citer, les barrières sociales et culturelles, la réticence des femmes, le manque de confiance en soi, le manque de moyens financiers et la réticence des époux. Aussi, a-t’elle exhorté les journalistes à accompagner le Rifonga-Bénin pour des actions de plaidoyers à l’endroit des députés sur le vote de la loi sur la Parité, ainsi que pour le positionnement des femmes sur les listes électorales. Elle note ensuite qu’il faut augmenter le nombre de femmes candidates, à des positions éligibles, sur les listes des partis, améliorer la compréhension des électeurs sur l’importance de la représentation des femmes dans les instances de prise de décision politique, et renforcer les capacités et la visibilité des femmes nouvellement élues. En effet, au cours de cette formation, les dirigeants du Projet « Zenzen » ont prévu plusieurs activités dans les douze (12) départements telles que : l’organisation de l’atelier régional sur la loi sur la parité et l’amélioration du code électoral, d’autres formations des journalistes et le suivi de la campagne électorale des femmes, le renforcement des capacités des femmes élues, la remise de prix aux chefs de partis ayant bien positionné beaucoup de femmes sur les listes – c’est-à-dire un homme, une femme ; autant d’hommes que de femmes. Au nombre de ces activités, il y en a qui ont déjà connu des résultats. Il s’agit de l’atelier régional sur la parité, l’évaluation de l’application de la loi dans les pays de la sous-région, les plaidoyers pour le vote de la loi sur la parité et l’amélioration du code électoral. Dans ce cadre, la Présidente du Rifonga a rencontré le Chef de l’Etat, le Président Yayi Boni, le Président de l’Assemblée Nationale, la Commission des présidents et quelques députés. La chargée de programme à l’ Usaid, Elvire Ahounou, a, tout comme le communicateur Gilles Badet, professeur de droit public à l’Uac, affirmé que la proposition de loi sur la parité est un sujet de développement pour le Bénin. Ils souhaitent tous les deux que la parité s’applique dans toutes les institutions. Enfin, afin d’atteindre tous les objectifs fixés, Elle n’a pas manqué de solliciter ensuite l’appui de tous les acteurs.
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