La contestation de la paternité est un phénomène social qui est toujours d’actualité. Diverses raisons y conduisent. Ces raisons dépendent aussi bien de la femme que de l’homme et aussi des réalités sociales.
La première raison, l’homme, auteur de la grossesse, conteste parce qu’il est encore élevé ou étudiant ou diplômé sans emploi et par conséquent n’est pas encore prêt pour assurer les responsabilités de parent. En cette veille de la Saint-valentin, fête dite des amoureux, ce sujet me semble intéressant à plus d’un titre, car pour la majorité des jeunes, cette fête se résume aux relations sexuelles. L’une des conséquences directes de cet acte est une grossesse que l’auteur peut refuser en raison de sa situation socio-économique. Ce premier cas est dramatique des fois, car, en plus de la contestation de paternité, il peut mette fin aux études de la jeune femme et conduit le jeune homme en prison. Ensuite, dans certains cas les familles peuvent, à cause de quelques avantages, forcer la femme à épouser un homme qui n’est pas de son choix. Celle-ci vit avec cet homme imposé mais continue d’avoir des relations avec celui qu’elle aime vraiment. Ainsi, à la naissance de l’enfant, l’homme avec qui elle vit non seulement l’accuse de prostitution, mais aussi refuse la paternité, l’amant constatant ce moment qu’elle est mariée, nie la paternité et la renvoie vers son mari. Une autre raison qui ressemble à la précédente est la suivante. Certaines femmes, dans le but d’être mieux entretenues par un homme plus aisé, lui attribuent la grossesse au détriment du vrai auteur. La particularité dans ce cas d’espèce, des années plus tard le faux père se désavouera et le vrai père réclamera la paternité de l’enfant. Parfois, dans la perspective de se faire épouser, certaines femmes tombent enceinte et l’homme découvre la malice et conteste la grossesse. La méchanceté est aussi une cause. Certaines femmes pour faire du mal à l’auteur réel de la grossesse l’attribuent à un autre. L’infidélité des époux peut également engendrer une situation pareille. L’époux infidèle ne voulant pas disloquer sa famille refuse la grossesse, car en cas d’acceptation, cela pourrait conduire l’épouse cocue à demander le divorce. Par ailleurs, il arrive que la femme ne connaisse pas vraiment l’auteur de la grossesse, pour la simple raison qu’elle a eu des relations sexuelles avec plusieurs hommes dans la même période. Elle l’attribue au premier qui proteste, au second qui conteste, au troisième qui nie aussi.
La contestation de la paternité est due aussi quelquefois à la mauvaise foi et à l’irresponsabilité de certains hommes. C’est pour cela qu’il est capital pour la femme de prendre le temps et de vérifier si l’homme est sérieux et responsable. « Il n’y pas d’amour sans responsabilité » déclare le pape Jean-Paul II. En clair, tout amour est responsable. L’on ne peut aimer sans pouvoir assumer les responsabilités inhérentes à l’amour. La grossesse et le devoir de parent figurent parmi ces responsabilités. Etre parent demande une maturité physique, physiologique, intellectuelle, morale ainsi que des ressources pour subvenir aux besoins de sa progéniture. Dans toute situation de contestation de paternité, la conséquence honteuse est le fait que l’honneur de la femme est grandement en cause. La vigilance est donc de mise pour éviter des gaffes. Les autres conséquences sont surtout liées à l’enfant. Les enfants dont la paternité est contestée sont des enfants qui grandissent sans connaître leur père, ces enfants sont considérés par la société comme des enfants bâtards ou illégitimes. Souvent, l’éducation de ces enfants laissent à désirer, ils sont des enfants blessés dans leur propre amour, ils sont des enfants révoltés et qui en veulent à leur parents. Ils sont craintifs et n’ont confiance en personne. Généralement, c’est la mère qui supporte toutes les conséquences.
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