Abandon des travaux routiers du tronçon Godomey-Pahou : les usagers exposés à de nombreux maux

 

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Rhume, toux, courbature…Les usagers de la voie Godomey-Pahou, dont les travaux d’aménagement ont été abandonnés, sont exposés à plusieurs maladies. Ces derniers ont développé un nouveau style vestimentaire pour se protéger.

Quitter Godomey pour Pahou, est devenu, depuis quelques temps, un véritable calvaire pour les usagers. Les travaux d’aménagement de cette voie, entamés il y a quelques mois, ont été abandonnés par les employés, pour on ne sait quelles raisons. Certaines rumeurs font état d’un défaut de financement occasionné par le gouvernement qui n’aurait pas versé sa part de contribution dans la construction de cette voie. Si aucune voix autorisée n’est encore montée au créneau pour donner des précisions, les usagers, eux, se plaignent de la vie difficile qu’ils connaissent sur cette voie.

«C’est vraiment déplorable, l’état de la voie me crée non seulement des ennuis pour ma santé mais aussi des dommages pour ma moto, ce qui me crée de vraies dépenses», se plaint Honoré, usager de ce tronçon. C’est vrai que «tout homme est un malade ambulant», mais Rachidatou, une autre habituée de cette voie, souffre de plus en plus du fait de l’état de la route. «Moi particulièrement, cette voie poussiéreuse me rend plus malade», affirme-t-elle avant d’ajouter, «je suis de plus en plus fatiguée en rentrant le soir du service et je vais vieillir avant l’âge si les autorités de ce pays ne font pas quelque chose pour que reprennent les travaux». S’ils sont nombreux à se plaindre de problèmes de santé, il est à signaler que ce tronçon, «machine à poussière», pousse les usagers à adopter un nouveau style vestimentaire.

André, un usager dans un style vestimentaire hors du commun, évoque les raisons de son accoutrement peu ordinaire. «Chaque matin avant d’aller au service, je dois doubler mes tenues pour être présentable au service car la poussière salit tout si je ne me protège pas ainsi». Selon des témoignages, il arrive que certains usagers, pour se protéger, nouent des pagnes au cou. Chose que confirme Jacques, un autre usager: «je suis obligé de nouer au cou un pagne avant d’aller au service». Il continue : «s’il pleut, la situation devient encore plus déplorable car le milieu de la chaussée est inondé et la circulation devient plus difficile». «C’est un véritable désastre», fait-il remarquer.

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Face à cette situation désobligeante les usagers exhortent vivement les autorités, le ministère en charge des Travaux Publics, à faire quelque chose pour l’aménagement de ce tronçon, pour que les usagers puissent circuler en paix et sans aucune inquiétude.

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