Can juniors Algérie 2013 : Trois nouveaux renforts pour les juniors

A Aix-en-Provence en France, depuis le 25 mars 2013, les Ecureuils juniors du Bénin continuent de faire les derniers réglages avant de rallier l’Algérie pour la Can juniors (du 16 au 30 mars 2013). Deux binationaux ont été appelés pour ‘’renforcer’’ le groupe.

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Après une semaine assez chargée, les Ecureuils juniors se sont reposés dimanche dernier. Ils ont repris les entraînements hier. Les joueurs de l’Association sportive du Port Autonome de Cotonou (Aspac) qui ont joué, dimanche dernier à Ouagadougou, la manche retour des préliminaires de la ligue africaine des clubs champions (l’Aspac éliminé par l’Asfa Yennega du Burkina-Faso), ont rejoint le groupe mais n’ont pas pris part à l’entraînement avec le groupe.

Dans la colonie des Béninois de l’extérieur qui devront rejoindre les Juniors, l’entraineur des juniors, Ulrcih Alouhoutade, a retenu    Steve Mounier (Cfa2, Montpellier), Togandé Yannick (Bastia), Akobeto Elie junior (HYDE académie) et Wallis Débourou (Blair académie, Usa). Wallis Débourou a déjà rejoint le groupe à  l’hôtel et selon plusieurs sources, personne n’a encore eu la chance de lui parler. Il serait le fils du député de la mouvance présidentielle Mama Djibril Débourou. Il était déjà au regroupement des juniors avant le match contre la Côte-d’Ivoire lors des éliminatoires de cette Can. Mais le staff, à l’unanimité, avait vu que le garçon n’a pas le niveau et l’ont remercié. Steve Mounier Blessé n’a pas encore rejoint le groupe.

 Elie Junior Akobeto, annoncé au centre de formation de Manchester mais plutôt à Hyde académie, un club de formation de la banlieue de Manchester, est arrivé. Elie Akobeto Junior est  le fils unique de Léa Yansunu épouse Akobeto, morte à Paris à l’âge de 43 ans. Selon des sources concordantes, il n’est pas bon et ne peut rien apporter à l’équipe. Il est incapable de faire un contrôle de balle, et le coach Allohoutade était obligé de le faire jouer à gauche pour voir sa capacité de pénétration.

Trois nouveaux

Pour compléter la liste des Ecureuils juniors qui évoluent hors des frontières du Bénin, des promesses d’invitation ont été faites à deux autres binationaux, Adilèhou Moise et Ahlinvi Joris. Aux dernières nouvelles, les invitations ont été finalement envoyées et ces deux vont bientôt rejoindre les juniors béninois. Mais, Glèlè Morel, défenseur d’un club de formation d’un quartier (Touvent) de Châteauroux, a rejoint le groupe samedi, sur invitation d’un haut responsable du sport béninois.

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Un groupe de plus en plus fragile

Au fur et à mesure que la compétition approche, il semble qu’on est décidé à rompre l’équilibre d’un groupe qui s’est mis en place avec le temps et après plusieurs matches. Le groupe qui a qualifié le Bénin pour cette Can junior a-t-il vraiment besoin de cette ruée de binationaux et d’expatriés? Les juniors n’ont besoin de personne, d’aucun renfort. Le groupe tient la route, joue bien. Les joueurs ont eu le temps d’être ensemble, de se connaître. Mieux, l’équipe junior du Bénin sait produire du jeu et s’est dotée d’un fond de jeu. Tactiquement, elle s’est améliorée et sait mieux gérer ses mauvais temps. On ne comprend pas cette subite volonté de renforcer un groupe alors qu’on est à moins de douze jours de la compétition. Il serait dommageable d’imposer un joueur pour des raisons extra-sportives ou de connivences. Cela ne fera pas du bien, ni pour l’équipe, ni pour le Bénin. Au contraire, la préparation entamée de fort belle manière va s’achever avec plus de doutes et d’incertitudes.  La sérénité et la concentration des joueurs vont prendre un coup. Ce faisant, on met en place les différents pions du puzzle pour une débâcle du Bénin.

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