«Diplomatie et chefferie traditionnelle face aux défis du développement durable à la base » ; tel est le thème autour duquel se sont réunis le samedi dernier à l’hôtel Beau Rivage de Porto-Novo, des diplomates, des têtes couronnées, des chefs traditionnels de la ville de Porto-Novo et d’autres communes environnantes. C’est sous le patronage du premier ministre, Koukpaki Irenée, et le parrainage des ministres François Abiola, Sofiath Onifadé Baba Moussa et du professeur Octave Houdégbé Dah Kokpon. Etaient présents à cette journée culturelle d’échanges, sa majesté Dah Ahononvi Glèlè, directeur général de Firenci et initiateur de cette journée culturelle d’échanges, le préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau, François Houessou, le secrétaire général du conseil national des rois du Bénin, le roi de Kika, sa majesté Kpotozounmè Dè Hakpon III, roi de Porto-Novo, ainsi que les dignitaires qui l’accompagnent, et plus d’une dizaine d’autres têtes couronnées. Dans son mot de bienvenue, l’initiateur n’a pas manqué de présenter les objectifs qui soutendent cet évènement, car selon lui, la valorisation du patrimoine ancestral est en voie de disparition. Selon ses propos, son objectif est de tendre une main sincère aux diplomates qui sont des partenaires incontournables, et de dire aux têtes couronnées que ce qui était jadis perdu sera reconstitué à travers eux. « Il n’y a jamais de développement sans paix » a-t-il déclaré. Il se désole que la plupart des maladies endémiques qui jaillissent, soient issues de la destruction de la couche d’ozone à cause de la déforestation au jour le jour, et demande la prise de conscience de chacun. Selon ses propos, ce qui se fait aujourd’hui à Porto-Novo, se fera dans tous les départements du pays. Après le message de l’Ambassadeur d’Allemagne près le Bénin, le préfet François Houessou dira que l’on a tendance à croire que diplomatie, chefferie traditionnelle et royauté, ne forment pas un bon couple, mais ils constituent un couple homogène. Il est revenu aux temps anciens où la diplomatie rimait bien avec la culture, donc diplomatie et chefferie traditionnelle doivent se donner la main. Au terme des échanges, une vente à l’américaine a permis de céder un tableau. Mais la vente a été très rude surtout entre deux têtes couronnées, le roi Kpotazounmè Dè Hakpon III de Porto-Novo et le roi de Kika. Finalement, c’est le roi Kpotozounmè qui a pu emporter ce tableau à une somme de 150.000 francs CFA.
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