Fondation œcuménique d’Afrique : Dr Prince Boglo Etienne parle du renouvellement de la Constitution béninoise

Dr Prince Boglo Etienne, président fondateur de la Fondation œcuménique d’Afrique (Fao) est monté au créneau le jeudi dernier à la faveur d’une conférence de presse qui a eu pour cadre son domicile. 

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Ce docteur de son état, après plusieurs années d’études et de recherches dans le cadre œcuménique, a voulu en faire profiter aussi bien les béninois que les peuples africains qu’il appelle le peuple d’Abraham.

Selon le conférencier, premier  béninois œcuméniste qui se bat bec et ongle pour garantir l’expérience du peuple de dieu, dira que l’œcuménisme est une pratique qui consiste à réunir les églises, surtout leurs membres, en dépit de leurs divergences en vue d’un but commun. Selon lui, l’objectif visé est de garantir l’expérience du peuple de dieu, puisque quand on parle du peuple de dieu c’est l’ensemble des enfants d’Abraham. «Cette expérience nous impose une mission vis-à-vis de son peuple faute de connaissance» précise t-il. Il ajoute que, en sa qualité de Souverain président fondateur de la Fondation œcuménique d’Afrique, il a eu l’autorité de nommer des médiateurs au niveau africain, l’empereur des Ogboni, Kabiessi Owolobè, «Médiateur du grand peuple d’Afrique» et aussi sa majesté Kpodégbé d’Allada, «Souverain Médiateur de l’Afrique». «Pour atteindre l’objectif, nous avons élaboré un plan d’urgence de sauvetage de l’Afrique. Nous allons doter l’Afrique d’un système démocratique universel, système dans lequel tous les citoyens africains se sentiront impliqués à travers leur culture identitaire qui servira de base à l’éducation fondée sur l’amour de dieu, du prochain et la fraternité. Il faudrait prouver au peuple entier que l’Afrique est le berceau de l’humanité» a déclaré Dr Prince Boglo Etienne. Comme solutions, il affirme qu’ils ont pris l’engagement pour la paix, la sécurité et la solidarité, et qu’ils interviendront dans la révision de la constitution. A cet effet, dira t-il, un message sera délivré et envoyé au président de l’Assemblée Nationale, Mathurin Coffi Nago, à tous les députés, au Président de la République Boni Yayi, à tout le gouvernement, à tous les présidents d’institutions, à toutes les autorités religieuses et traditionnelles, à la société civile, à tout le peuple béninois en un mot.

Une place de choix à Dieu

Selon ses propos, dans cette nouvelle constitution, sera consacrée une place de choix à l’éternel dieu, et dans cette nouvelle constitution on y inscrira la loi qui nous régit, cette loi divine qui nous régit et qui stipule que «tu dois aimer ton dieu de toute ta force, de tout ton cœur, de tout ton âme et aimer ton prochain comme toi-même». «C’est ainsi alors que nous allons contribuer au changement dans notre pays. Si on ne fait rien dans ce sens, Boni Yayi aura perdu tout son temps au pouvoir. Son projet de changement ou de refondation serait comme une tromperie» renchérit Dr Prince Boglo. « Le Bénin doit être doté d’une nouvelle constitution, où une place de choix sera consacrée à dieu et où on inscrira la loi divine» poursuit-il. «Depuis 2006 – nous avons encore les copies des correspondances que nous lui avons adressées –  Boni Yayi n’a jamais répondu à aucune de ces correspondances. Peut-être qu’il fallait être membre de sa famille ou militant des FCBE ou connu par rapport à un dossier. Cela a fait que nous sommes restés sur notre crainte» déclare t-il avec amertume avant de préciser que la laïcité a été imposée par la France et que si on reste là sans rien faire, on serait tous coupables. Pour finir, il a rappelé qu’au Bénin, il est le premier œcuméniste missionnaire et qu’il a organisé en 2007 une journée de la fraternité islamo-chrétienne à Porto-Novo, après au Tchad, au Gabon, au Cameroun, etc. Selon lui, à Yamoussoukro, il a organisé une journée de réconciliation tandis qu’au Bénin le 20 décembre 1993, il a organisé la même chose sous le Président Soglo. Il ajoute que, maintenant, il a pris la décision de sortir des gens comme les leaders d’opinion ou faiseurs de roi comme sa majesté Kpodégbé, actuel président en exercice du Conseil  des rois d’Afrique. Il rassure enfin que non seulement la Constitution béninoise sera révisée, elle sera renouvelée. «Quand j’ai soutenu à Yamoussokro, le Pape Jean Paul II a envoyé une délégation pour me suivre. Je souhaite avoir un jour au cours d’un débat, un islamologue, un théologien chrétien, cela permettra de bien connaitre ce qu’on appelle un œcuméniste» a-t-il conclut.

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