La cérémonie de signature de l’accord entre les donateurs et le gouvernement béninois a eu lieu, ce mercredi 13 mars à l’hôtel Novotel de Cotonou.
C’était en présence des représentants de la Facilité africaine de l’eau (Fae) et de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Mettre en œuvre des solutions efficaces, durables et rentables, de gestion et d’exploitation des boues de vidange pour résoudre la problématique de l’assainissement en général et celle liée à la gestion des boues de vidanges en particulier qui est, d’ailleurs, devenu une préoccupation majeure aussi bien pour le gouvernement béninois que pour les communes. Et ceci, pour éviter aux populations de souffrir des maux hydriques et autres maladies liées aux microbes. Ce sont entre autres, les objectifs que vise le nouveau projet dont la mairie de Sèmè-Kpodji est désormais bénéficiaire. Dénommé projet d’amélioration de la gestion des boues de vidange du Grand-Nokoué, c’est-à-dire de Sèmè-Podji, la signature de l’accord de sa subvention qui s’élève à 1,1million d’euros, a réuni, hier 13 mars à l’hôtel Novotel de Cotonou, une forte représentation du gouvernement béninois conduite par le Professeur François Abiola, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le représentant de la Fondation Bill et Melinda Gates, Doulaye Kone, le maire de la commune de sèmè-kpodji, Mathias Gbedan et les responsables de AGETUR-SA et SIBEAU-SA, deux structures privées dont le rôle sera très déterminant dans l’exécution du projet. A en croire la coordonnatrice de la Fae, Akissa Bahri, Outre de nombreux agriculteurs, environ 1 million d’habitants du Grand-Nokoué, au Bénin, devrait profiter des retombées du programme. Avis qu’ont renchéri le maire Mathias Gbedan et le représentant de la Fondation Bill et Melinda Gates, Doulaye Kone, qui ont aussi exhorté les chercheurs à participer au projet.
Financé par la Banque africaine de développement (Bad), ce projet selon le ministre Raphael Edou, aussi présent sur les lieux, inspire aux autres communes, quatre choses dont la formalisation des entrepreneurs et industriels trop longtemps maintenus dans l’informel, la structuration du secteur de l’assainissement. Le coût global du projet est de 738.349.500 fcfa.
