Secteur privé et informel au Bénin : le cri de détresse du Sg/CSPIB

 

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Le secrétaire général de la centrale des syndicats de secteurs privé et informel du Bénin (CSPIB), Cossi  Christophe Dovonon, est indigné de l’attitude du gouvernement vis-à-vis du secteur privé et informel. Lire sa déclaration

«Au cours de son premier mandat, le Chef de l’Etat a accordé 25%  d’augmentation de salaire à tous les agents permanents de l’Etat. Ce qu’il n’a pas fait aux travailleurs du secteur privé.  N’eut été la clairvoyance du Conseil national du patronat, nous n’allons même pas obtenir 15%. Jusqu’à présent, le gouvernement reste nous devoir 10%, comme un manque à gagner, pour que tous les travailleurs béninois se retrouvent rétablis  dans leurs droits d’augmentation de 25%. Dans ce pays où nous pratiquons tous le même marché, le travailleur du secteur privé perçoit 2000 F d’allocation familiale par enfant, pendant que l’agent permanent de l’Etat en perçoit 3000 F Cfa. Or, le secteur privé n’en est pas des moindres. C’est lui qui produit la richesse nationale.

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Lorsqu’on dit que l’agent du privé a huit (8) heures de travail, il l’exécute rigoureusement dans le temps imparti. Or, dans la Fonction Publique, cette rigueur n’y est pas toujours. Il faudra que le Chef de l’Etat se décide à rétablir l’équité. L’opérateur national est sacrifié par des harcèlements  fiscaux, pendant que l’opérateur étranger n’est nullement inquiété. Or ce sont ces opérateurs qui font la richesse du pays. Sans eux le Bénin ne saurait avoir une économie. Incontestablement   l’opérateur économique mérite respect. Mieux les  entreprises privées dépendent d’eux. Sur cette considération, le syndicat doit œuvrer pour leur existence.

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Je voudrais demander au Chef de l’Etat  de se racheter  chez les travailleurs du secteur privé, en les rétablissant dans leurs droits et œuvrer pour sortir les opérateurs économiques de la situation difficile qu’ils vivent.

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