Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de développement personnel, le Centre Culturel Américain (CCA) a servi de cadre le mercredi, 13 mars 2013 à un séminaire de formation à l’auto-emploi sur le thème, « Comment trouver le chemin vers la réussite et le bonheur » ?
La formation, beaucoup plus orientée vers l’idée de l’auto-emploi, était animée par deux Consultants de H&C BUSINESS TECHNOLOGIES et axée sur la présentation d’une série de conseils pratiques et d’intelligence à développer pour renforcer ses capacités entrepreneuriales. Et pour ne pas se faire conter l’événement, une foule immense d’entrepreneurs en herbe et de jeunes diplômés sans emploi ont envahi les salles de conférence du CCA pour s’enquérir des nouvelles recettes en matière de création d’entreprise : toutes les salles de conférences du CCA étaient débordées de monde.
Dans son mot d’ouverture, M. Douglas E. Johnson, Directeur du Centre Culturel Américain a dit ceci : « Le fait que vous ayez répondu à notre invitation est la preuve que vous êtes effectivement décidés à réussir. Etant donné que la motivation est déjà aiguisée en vous, j’ai l’ultime conviction que vous saurez faire les efforts et les sacrifices nécessaires pour atteindre la réussite. La réussite est un objectif et un rêve que chacun de nous souhaite réaliser. Certains y arrivent et d’autres échouent. La vérité est que tout le monde peut réussir. La clé de votre réussite, c’est vous-même. En effet, la réussite d’un individu est un processus comportemental, structurel et culturel par lequel cet individu acquiert la capacité et l’autorité de prendre des décisions et de mettre en œuvre le changement dans sa propre vie et la vie des autres. La réussite ou le succès dépend avant tout de votre état d’esprit, de votre foi, et de votre détermination. C’est pour contribuer à votre réussite que nous avons accepté d’accueillir la session de formation de ce jour, dont les discussions se focaliseront sur les clés et les outils susceptibles de réveiller l’entrepreneur qui, certainement, sommeille en vous ».
Dans leur introduction liminaire, les conférenciers ont parlé de leurs expériences personnelles : l’un dit avoir démarré son entreprise avec sa petite bourse d’étudiant, tandis que l’autre a fait usage des idées reçues en Faculté de Droit pour créer son cabinet de Consultant. Se référant à l’expérience vécue par l’ancien Président des Etats-Unis d’Amérique, Abraham Lincoln, les présentateurs ont dit ceci à l’audience : « N’attendez pas d’obtenir de grosses sommes d’argent avant de démarrer vos projets ; commencez tout de suite et maintenant, avec le peu de moyens dont vous disposez, et n’ayez pas peur d’échouer, car la somme des échecs successifs finit pas vous mettre sur le chemin de la réussite ». Et les présentateurs ont poursuivi en ces termes : pour être entrepreneur, il faut accepter de vivre sans salaire ; il faut planifier et bâtir son succès ; Un bon entrepreneur doit avoir le goût du risque ; il faut savoir identifier les besoins de sa clientèle et y apporter des solutions idoines ; il faut savoir porter le client d’un point d’insatisfaction A à un point de satisfaction B ; il faut savoir développer l’intelligence entrepreneuriale qui consiste à convaincre le client que vous êtes la solution à son problème ; Un bon entrepreneur doit accepter de travailler tous les jours de la semaine, 24 Heures sur 24 Heures et refuser de se payer un salaire à la fin du mois ; au départ, il faut travailler pour développer son entreprise avant de commencer par vivre dans l’opulence : ceux qui font le contraire ne durent pas ; se référant au milliardaire Américain qui a fondé sa fortune sur la collecte des déchets solides, le conférencier a dit qu’un entrepreneur idéal doit être culotté, en acceptant de faire ce que d’autre refusent de faire ; il faut connaître la science de l’enrichissement en sachant fructifier l’argent. Un bon entrepreneur doit savoir rêver grand, car celui qui n’avance pas recule ; la manière d’avoir des opportunités, c’est d’être une opportunité pour les gens ; Il ne faut pas chercher les opportunités trop loin, car il y a des opportunités dans chaque chiffre. En matière d’auto-emploi, on peut réussir aussi bien ailleurs qu’en Afrique : il suffit de s’y prendre intelligemment ; le cas de l’entreprise « EDJE Business », cette femme tisserand qui fait la fierté de sa corporation en est une illustration parfaite.
Dans le monde difficile de l’auto-emploi, le succès est prévisible, la stratégie pour réussir est disponible et la copie est tolérée. Le paradoxe entrepreneurial, c’est que l’entrepreneur doit chercher à amasser le maximum possible d’argent en évitant d’en dépenser autant.
Les objectifs visés par les organisateurs et les présentateurs de ce séminaire se résument comme suit: montrer aux participants qu’eux aussi peuvent devenir des entrepreneurs ; échanger avec eux sur la mentalité à développer pour réussir en tant qu’entrepreneur et montrer la démarche à suivre et les dispositions à prendre.
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