Suite à l’arrestation de leur secrétaire général : soulèvement des agents hospitaliers du CHDOP

Pour protester contre cette arrestation, les travailleurs de ce centre hospitalier se sont soulevés dans la matinée du mardi dernier pour se faire entendre.

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Ils ont manifesté sur la cour de l’hôpital en barricadant les portes du CHDOP, interdisant l’accès à tout usager de l’hôpital. Cette manifestation a finalement dégénéré et a laissé place à un spectacle peu ordinaire. Par ce fait, il y aura, à n’en point douté, une répercussion fâcheuse sur les usagers de ce centre hospitalier de Porto-Novo. Puisque tous les malades de cet hôpital n’ont pas pu bénéficier de soins ce jour là de la part des hommes en blouse, mêmes les cas les plus graves. Les travailleurs mécontents, ont dénoncé cette arrestation qualifiée d’arbitraire par la voix de leur secrétaire général adjoint.  Pour ce faire, le Syntraco-CHDOP, après avoir examiné la décision d’arrestation de leur secrétaire général, décide d‘un arrêt de travail collectif jusqu’à sa libération de la prison civile de Porto-Novo.

Cette affaire remonterait à l’an 2011 où un de leur collègue, en la personne de Régis Kpannou aurait été muté pour cause, dit-on, de malversations. Et c’est une décision qui a été prise par le directeur départemental Ouémé-Plateau de la santé publique, Joseph Ahissou, suite à une assemblée générale des travailleurs du Syntraco-CHDOP dont il serait affilié et qui aurait décidé que l’administration du CHDOP l’affecte de l’hôpital. Ce qui a été fait en son temps. Selon les propos de la secrétaire générale adjointe du Syntraco-CHDOP, c’est suite à cette décision qu’il aurait porté plainte contre le Syntraco-CHDOP et son secrétaire général.

Au terme du procès, le verdict est tombé et le SG/Syntraco-CHDOP, Michel Houémagnon, a été arrêté pour diffamation et emprisonné. La secrétaire générale adjointe affirme que les agents de santé n’entendent pas baisser les bras, jusqu’à la satisfaction, toutefois ils menacent d’élargir le mouvement aux autres hôpitaux du pays dans les jours à venir. A la suite de cette information, le DDS-Ouémé-Plateau s’est déplacé sur les lieux afin de calmer les manifestants et a expliqué aux agents de santé qu’il est normal que les malades soient soignés et que le reste sera géré par la suite. Selon lui, il ne faut pas orienter la colère contre les malades, car ils n’en sont pour rien, mais le problème de leur secrétaire général sera réglé. Des négociations se poursuivent encore afin que le travail reprenne au CHDOP. La médiation du ministre de la santé, Kindé Gazard, est vivement souhaitée.

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