(Pour une utilisation judicieuse des matières premières non-renouvelables) « La Problématique de la transition vers une économie verte au Bénin ».
C’est le thème autour duquel se penche depuis hier, à Azalaï Hôtel de Cotonou, des personnalités, des députés et autres spécialistes engagés dans l’avènement de l’économie verte au Bénin. Dans son allocution, le ministre de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme, Blaise Ahanhanzo Glèlè, a déclaré que «la nécessité d’établir un nouveau pacte mondial vert, a conduit la communauté internationale à mettre en place le concept d’économie verte considérée…comme une nouvelle opportunité de réduction de la pauvreté». Selon lui, «l’économie verte engendre une amélioration du bien-être humain et de la justice sociale, tout en réduisant sensiblement les risques environnementaux et les pénuries écologiques».
Pour une transition réussie, le ministre a affirmé qu’il faut considérer le contexte politique et institutionnel national, recenser les outils d’analyses et les besoins de connaissances, étudier la possibilité d’influencer l’action publique et déterminer les principaux acteurs et leurs besoins en termes de renforcement de capacités, prendre des mesures pour le verdissement des cycles budgétaires nationaux, ainsi que des processus de planification du développement.
Quant à Nardos Békélé Thomas, Coordonnatrice résidente des activités opérationnelles du système des Nations Unies, représentant résident du PNUD, elle a affirmé que l’économie verte qui est d’abord un mécanisme de production, de répartition, de distribution et de consommation de richesses générées par les hommes», est aussi «un mécanisme de gestion des ressources limitées et qui deviennent de plus en plus rares.» A l’endroit de ceux qui sont septiques au concept de l’économie verte, elle les a rassurés en soutenant que : «Ce n’est ni un dogme, ni un nouveau paradigme». Pour elle, «l’économie verte existait il y a longtemps dans la théorie et la pratique économique». Concernant les opportunités et les avantages que regorge l’économie verte pour le Bénin, la représentante du Pnud a fait savoir qu’elle « aura pour vocation de protéger et de rétablir les services des systémiques rendus par l’eau, les sols, la biodiversité»
