Des rumeurs persistantes feraient état de ce que des doutes persistent sur l’organisation des prochaines élections communales, municipales et locales de 2013. Pour d’autres, le gouvernement serait à la base de ce retard observé dans l’organisation de ces élections à bonne date.
Se faisant le porte-parole de l’Assemblée Nationale, le deuxième secrétaire parlementaire du bureau de la 6è législature est monté au créneau hier, à travers une conférence de presse organisée à la salle polyvalente de l’Assemblée Nationale. Deux points importants ont été abordés par ce dernier. Il était question, d’une part, pour l’honorable André Okounlola de rassurer le peuple béninois de l’organisation avant la fin de cette année des élections communales, municipales et locales. Se faisant l’avocat du gouvernement, il déclare que le retard observé depuis un temps n’est pas du ressort du gouvernement. « On n’a été confronté à des problèmes et il fallait rechercher un compromis. C’est ça la base du retard constaté. Le retard des élections, ce n’est pas la faute de l’exécutif ; au contraire le gouvernement nous presse », a précisé le député André Okounlola. Il poursuit en disant qu’au lendemain des élections, beaucoup de polémiques sont nées à la suite du K.O, car pour certains cette Lépi recèle beaucoup de problèmes.
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De discussions en discussions, les députés ont recherché le consensus et c’est de là qu’est née l’idée de réfléchir et d’initier une proposition de loi pour corriger la Lépi. Il n’a pas manqué de rappeler les conditions dans lesquelles le groupe de travail sur la correction est né, et tous les travaux effectués dans ce cadre pour forger cette loi corrective de la Lépi. L’autre sujet abordé par le conférencier est le code électoral. Selon ses propos, il a été constaté que les élections coutent excessivement chères dans notre pays, d’où l’initiative des réformes entreprises. Ainsi, pour les élections communales à venir, il a été retiré de la loi les démembrements de la Cena, tels que la Ced, la Cec et les Cea. D’autres innovations ont été apportées dans le nouveau texte de loi en étude. Selon André Okounlola, le bureau de l’Assemblée Nationale a fait beaucoup d’efforts, et aujourd’hui, il reste à adopter le code électoral et désigner les membres des Cca.
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