Bénin : les présumés putschistes transférés de la prison civile de Cotonou

Du nouveau dans l’affaire du coup d’état déjoué qui  a fait couler beaucoup d‘encre et de salive au cours de la période de la fin février-début mars.

Johannes Dagnon, expert comptable directeur du cabinet Fiducaire d’Afrique,  cousin  de Patrice Talon et le commandant Pamphile Zomahoun, les présumés auteurs de ce fameux putsch déjoué, mis sous mandat de dépôt depuis à la prison civile de Cotonou,  seraient sur le point d’être transférés vers d’autres prisons à l’intérieur du pays à la demande expresse du chef de l’Etat, ont rapporté hier des sources proches de leurs familles. Ces sources précisent que les deux  présumés auteurs du coup d’état seraient transférés dans les prisons civiles de deux villes du septentrion. Ce sont notamment Parakou pour Johannes Dagnon  et Kandi pour le commandant Zomahoun.

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Interpellés dans le week-end du 22 février pour « tentative d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat », Johannes Dagnon et Pamphile Zomahoun ont été gardés à vue pendant plusieurs jours à la brigade de recherche de la gendarmerie nationale, à Cotonou, avant d’être mis en détention provisoire à la prison civile de Cotonou  le 1^er mars. Et ce , après avoir été présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou, qui a demandé l’ouverture d’une instruction.Laquelle a été confiée au juge du 6^ème cabinet, le même qui est chargé de l’instruction du dossier de la présumée tentative d’assassinat.   

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La suite de cette affaire s’apparente à celle qu’a connue  la supposée tentative d’empoisonnement du chef de l’Etat. Initialement déposés à la prison d’Akpro Missérété, les présumés auteurs (la nièce de Yayi, son médecin personnel et le ministre Moudjaidou) ont été transférés vers d’autres prisons, à l’exception de Zoubé, la nièce, qui a été maintenué, selon nos sources, à Akpro  Missérété.(Affaire à suivre)