Développement économique du Bénin : Marcel de Souza étale l’optimisme du gouvernement

« Développement économique du Bénin : quel bilan ? » C’est  sur ce thème, qu’invité sur la télévision nationale dans la soirée de ce samedi, Marcel de Souza, ministre béninois du développement, s’est prononcé sur la situation du pays sous Boni Yayi.

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« Il y a de l’espoir. Moi je pense qu’il y a de l’espoir.» Ainsi s’exprimait Marcel de Souza dans la soirée de ce samedi 06 avril, sur le plateau de la télévision nationale (Ortb). Au cours d’un entretien d’une heure, face au journaliste  Renaud Akakpo, très décontracté, le monsieur développement de Boni Yayi 2 a planché sur le thème « Développement économique du Bénin : quel bilan ?»

Selon lui, les différentes réformes entamées par le régime Yayi évoluent bien. Le pays a connu, pour l’année 2012, une croissance économique de 5,2%. Mais la croissance ne peut se ressentir sur le quotidien des Béninois que si elle est créatrice de richesses et se maintient à un niveau élevé pendant plusieurs années.

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Marcel de Souza est revenu sur les causes de la gestion de la campagne cotonnière en cours par le Gouvernement. « Il y avait crise de confiance entre les producteurs et le promoteur privé principal, l’Aic (Association interprofessionnelle de coton, Ndlr). Il y a aussi eu crise de confiance entre le gouvernement et l’Aic.» Il en vient aux statistiques de cette campagne dite transitoire. « Cette année, la récolte tourne autour de 250 mille tonnes. Nous avons emblavé 35O mille hectares. Pour la campagne prochaine, le Gouvernement met le cap sur 450 mille hectares à emblaver.» Une précision : contrairement à ce qui se dit, « aucun fonds du budget ne sera injecté dans la campagne. Nous allons faire une recette de 110 milliards de Fcfa, avec un bénéfice minimum de 20 milliards.»

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Public-privé : le début de la lune de miel ?

 « Le port a connu une crise, mais les choses s’arrangent sérieusement», a rassuré le ministre parlant de la santé du port autonome de Cotonou. Les activités portuaires ont aussi connu une augmentation de 11% avec environ vingt bateaux par jour. Ainsi, après le Pvi-ng (Programme de vérification des importations de nouvelle génération, ce n’est pas le déluge. Mieux, « la suite est simple à gérer et pour le contentieux judiciaire, des solutions pourraient être trouvées sans problème.» Il informe que le guichet unique peut remplir la mission du Pvi si ses prérogatives sont renforcées.

Pour ce qui est du rang qu’occupe le Bénin dans l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), de Souza martèle : «Notre pays n’a jamais occupé le dernier rang de l’Uemoa en matière de croissance économique». Pourtant le Président Boni Yayi avait lui-même affirmé depuis des champs de coton dans le septentrion l’an dernier que le Bénin est dernier de l’Uemoa.

En octobre 2012, le Gouvernement a organisé une table ronde secteur public-secteur privé. La rencontre a débouché sur soixante-cinq recommandations qui devraient être mises en œuvre pour une meilleure collaboration entre les deux parties en vue du développement du Bénin.  Mais depuis octobre, où en est-on ? Réponse du ministre de Souza : « deux comités paritaires gouvernement-patronat ont travaillé sur les recommandations de la table ronde. Ils ont proposé la création d’une autorité du dialogue secteur public-secteur privé.» Il a ajouté que cette autorité va se réunir par trimestre pour discuter fiscalité, justice, etc. Toujours dans le cadre du dialogue public-privé, il sera crée un secrétariat permanent qui sera assuré par le Conseil présidentiel d’investissement et le secrétariat général du patronat, a annoncé Marcel Alain de Souza.

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