Les populations de l’arrondissement d’Avlékété dans la commune de Ouidah sont exposées à de nombreux risques sanitaires. Et pour cause, le manque de promptitude de la mairie à trouver une solution adéquate au problème d’eau potable.
rise de diarrhée grave, maux de ventre chroniques, fièvre typhoïde, cas de paludisme chronique et cas de choléra. C’est là quelques maux auxquels sont confrontés les ressortissants de l’arrondissement d’Avlékété, dans la commune de Ouidah, faute d’eau courante. Quelles sont les causes de cette situation accablante ? Le chef-quartier d’Avlékété centre, Alfred Kindozandji, en parle. Selon lui, l’arrondissement d’Avlékété dispose seulement de deux fontaines publiques alimentées par un château d’eau installé à Pahou, et dès qu’il y a un problème sur le site abritant ce château, tout le village souffre. Pour étancher leur soif, déclare le chef-quartier, les populations se ruent sur l’eau peu potable des marigots. Malgré le fait que les populations sont conscientes des risques qu’elles encourent en buvant l’eau du marigot, elles semblent ne pas avoir le choix. En dépit des efforts de quelques privés autochtones à travers l’installation des pompes d’eau de la Soneb, le problème d’accès à l’eau potable semble loin de connaître son dénouement. L’eau est toujours chère. Et les populations sont exposées aux risques de maladies.
C’est ce qui, à en croire le chef-quartier, explique les nombreux cas de maladies constatés dans sa localité
Interrogé sur les démarches entreprises pour juguler ce problème d’eau potable, Alfred Kindozandji confie qu’une demande d’installation de château d’eau à Avlékété à été adressée depuis un certain moment à la Mairie de Ouidah. «On devrait normalement avoir satisfaction à notre demande, mais ça tarde», a-t-il remarqué.
Dans l’arrondissement d’Avlékété, on entend que des cris de détresse, çà et là.
Un appel est donc lancé aux pouvoirs décentralisés et aux personnes de bonne volonté pour soulager les lamentations des populations de cette localité.
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