La désignation des membres du Cos-Lépi et ses démembrements communaux, peine toujours à être effective. Toute la journée du lundi dernier, les députés ne sont pas parvenus à désigner ces représentants au sein du COS-Lépi et ses démembrements communaux.
Plusieurs causes seraient à la base d’un tel état de choses. D’une part, des députés non inscrits, qui sont minoritaires au parlement, s’accordent à se tailler des sièges au niveau des démembrements communaux, puisqu’aucun d’entre eux ne s’est affilié jusqu’à ce jour à un groupe parlementaire. La clé de répartition adoptée en commission des lois, il y a quelques jours, ne tiendrait même pas compte de ces non-inscrits. Mais, ils font depuis peu des jeux de couloirs avec d’autres groupes parlementaires, tels que l’Union fait la Nation, pour se faire coopter. D’autre part, les députés de la Renaissance du Bénin n’accorderaient pas leur violon par rapport à celui qui sera positionné au sein du COS-Lépi. Les deux noms qui circulent sont, Epiphane Quenum et Nazaire Sado. Mais, aux dernières nouvelles, on aurait appris des sources proches de ce groupe parlementaire, que c’est le député Epiphane Quenum qui aurait eu le dessus dans ce duel. Ce qui prouve que la RB peut enfin déposer sa liste. Au sein de l’Union fait la Nation (UN), c’est un panier à crabes, puisque plusieurs partis politiques constituent cette coalition de l’opposition. Cependant, dans le cadre de ces désignations, contrairement à l’ambiance vécue en leur sein, il semblerait que les députés de ce groupe parlementaire de l’opposition ne parleraient plus le même langage. Qui d’entre eux arrivera à arracher les deux poste à eux réservés ? Selon nos sources, le Madep de Séfou Fagbohoun lorgne un poste, la Force Clé lorgnerait également un poste, sans oublier l’Undp. Mais, pour l’instant, les négociations porteraient surtout sur le nombre de députés que comporte chaque parti politique au sein de ce groupe parlementaire. De plus, pour les députés minoritaires dans ce groupe, ils prétendent que les partis qui ont plus de députés avaient déjà bénéficié d’autres avantages depuis le début de la législature.
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C’est dire que dans ce groupe parlementaire de l’UN, tout n’est pas encore rose, et cela risque de peser sérieusement sur la désignation au moment où d’autres groupes parlementaires sont déjà prêts. Autant de préoccupations qui ont conduit à s’interroger pour savoir si c’est le bout du tunnel dans le cadre de cette désignation. Dans tous les cas, les députés ont intérêt à accélérer la procédure pour ne pas se voir rattraper par le temps.
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