(Il n’y a pas de clans dans l’équipe nationale) L’absence du capitaine des Ecureuils du Bénin, Stéphane Sessègnon, le mardi 26 mars dernier à Blida, lors du match Algérie # Bénin comptant pour la 3ème journée des éliminatoires du mondial Brésil 2014, suite à une blessure, a suscité beaucoup de réactions au sein de la famille sportive.
Pour couper court à la polémique, ce dernier a réagi ce dimanche 31 mars sur une station de radio privée de la place. Il n’a pas manqué d’apporter des clarifications sur plusieurs sujets brûlants de l’actualité sportive.
« … Les gens disent que ma blessure est une blessure diplomatique. Je suis désolé. Je suis réellement blessé et j’ai du respect pour l’équipe nationale ». Un extrait des propos du capitaine Stéphane Sessègnon joint ce dimanche 31 mars par nos confrères d’une station de radio privée de la place. Selon lui, il a souffert de son absence à Blida, pendant qu’il suivait le match à la télévision. A propos de ceux qui l’ont vu jouer, il a déclaré que cette affirmation ne l’étonne pas, car il a pris le risque de jouer le week-end dernier et qu’après la rencontre, il a constaté que la blessure a commencé par s’aggraver. C’est ce qui l’a obligé à faire une semaine de repos sans activité. Remarquant qu’il n’y a pas d’amélioration, il a donc préféré rester dans son club pour se soigner. Le capitaine des Ecureuils du Bénin a dit à ceux qui veulent l’entendre, que les conditions de préparation de l’équipe nationale sont différentes de celles de son club et qu’il a l’espoir de revenir en sélection nationale.
Il a rassuré les férus du cuir rond qu’il viendra défendre les couleurs nationales si on lui fait appel. «Honnêtement, c’est une fierté de jouer pour l’équipe nationale… Que je sois capitaine ou pas, ce n’est pas ma priorité. Ma priorité, c’est d’apporter mes expériences à l’équipe nationale….Je serai à Cotonou grâce à Dieu », a tenu à préciser le sociétaire de Sunderland (club de première division anglaise). En ce qui concerne son sa participation à la convocation des joueurs, il a déclaré : « Tout ce qui est de la convocation des joueurs, ce n’est pas mon problème ». Au sujet de Manuel Amoros, il a dit qu’« il n’y a pas grande chose à lui reprocher ». Il a fait savoir que le technicien français a apporté la fraîcheur physique à l’équipe nationale, mais qu’il n’a pas forcément toutes les cartes en main pour faire le travail auquel il a été recruté. C’est pour cela qu’il a invité tout le monde à l’encourager car il a de l’ambition.
Croire à la qualification
Le capitaine Stéphane Sessègnon a dit que ses coéquipiers et lui, éprouvaient des regrets par rapport au match nul face aux Rwandais. Mais, il encourage et rassure : « il faut qu’on reprenne les trois (03) points à l’Algérie» et qu’on soit ambitieux. Pour lui, tous les joueurs sont ambitieux et les fanatiques doivent croire qu’on peut se qualifier pour le Mondial 2014. «Moi je suis convaincu », a-t-il précisé. Il a ajouté qu’ils vont se battre jusqu’au bout, ses camarades et lui, et qu’ils sont capables de créer la surprise. Il n’a pas manqué de s’indigner : « c’est dommage que certaines personnes veulent casser l’équipe nationale », au lieu de la soutenir plutôt.
Pas de clans dans l’équipe nationale
Au sujet de certaines personnes qui affirment qu’il y a des clans au sein des Ecureuils du Bénin, Sessègnon a nié l’existence d’une telle chose. « Il n’y a pas de clans en équipe nationale. Nous sommes tous des Béninois. On est là pour lutter pour la même cause…. Je suis désolé, il n’y a pas un clan ivoirien, nigérian et béninois », a martelé le capitaine des Ecureuils du Bénin. Pour lui, « on veut créer des problèmes là où il n’en a pas. Il faut donc les chercher ailleurs ». Montrant son patriotisme et qu’il a l’air sérieux, il a déclaré : « j’aime ma nation, je l’assume. Si les gens ont envie que l’équipe nationale n’avance pas, c’est dommage. Je suis dans mon club en tant que Béninois. Je suis fier. J’aime le maillot béninois.». Il a ensuite affirmé qu’«on est fier de dire à la personne qui est devant nous qu’on est Béninois».
Enfin, il a dit qu’il fera tout pour que le drapeau national soit toujours en haut et qu’il fera tout pour qu’on parle du Bénin. Il a demandé aux gens de leur faire confiance et que tout ce que les joueurs peuvent leur apporter, c’est de mouiller le maillot.
Dette envers Sessègnon
« … Même si on me doit de l’argent, ce n’est pas cela qu’il faut pour bouder l’équipe nationale» a affirmé Sessègnon. Il a préféré qu’on le soutienne parce que son club vit une situation délicate. Son devoir, a-t-il dit, « c’est qu’on parle des joueurs béninois ». Il a rassuré ses fans que lui et ses coéquipiers de Sunderland vont se battre pour le maintien, car ils ont envie que le club reste en première division. A propos de la fin de sa carrière, Sessègnon a déclaré que le football est son métier et qu’avant qu’il ne le laisse, il faut que ses petits frères sachent qu’on a semé des grains. Il n’a pas manqué de révéler aux Béninois qu’il se prépare activement pour réaliser quelque chose au Bénin.
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