Une table ronde internationale sur le Mali le 15 mai prochain à Bruxelles

Le Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur, le Professeur Nassirou Bako-arifari, entouré des membres de son Cabinet, a reçu en audience, ce jeudi après-midi, le Chef de Délégation de l’Union Européenne, 

SEMme l’Ambassadeur Françoise Collet et l’Ambassadeur de France près le Bénin, SEM Jean-Paul Monchau. Ils sont venus informer le Chef de la diplomatie béninoise de la Table ronde internationale conjointement initiée par l’Union Européenne et la France pour la reconstruction du Mali. Donnant des précisions, l’Ambassadeur Françoise Collet dira que cette rencontre internationale des « Amis du Mali » est prévue pour le 15 mai prochain à Bruxelles. Sont attendus, outre les représentants de l’Union Européenne (dont le Président de la Commission, José Manuel Barroso), le Président français François Hollande et le Président par intérim du Mali, Dioncounda Traore, plus de cent (100) pays, organisations et institutions internationales. L’Ambassadeur Jean-Paul Monchau en a profité pour informer le Ministre Nassirou Bako-arifari de l’organisation à Paris, le 03 mai 2013, d’une Réunion préparatoire des Hauts fonctionnaires et pays donateurs, en prélude à la table ronde de Bruxelles dont le thème est intitulé : « Ensemble pour le renouveau du Mali ».

Au nom du Chef de l’Etat, Docteur Boni Yayi, le Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur, le Professeur Nassirou Bako-Arifari, a salué « cette nouvelle initiative conjointe de l’Union Européenne et de la France qui s’inscrit dans la droite ligne de l’engagement pris par la France, aux côtés des Africains, pour que le Mali recouvre sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire et que les populations victimes de la guerre ne soient pas laissées pour compte. » Pour le Chef de la diplomatie béninoise, la Table ronde de Bruxelles est d’autant plus importante qu’elle s’inscrit en droite des résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu et de la mission de Sem Romano Prodi, Envoyé spécial des Nations unies pour le Sahel, qui travaille à l’organisation d’une Conférence internationale sur la bande sahélo-saharienne.

Aussi, le Ministre Nassirou Bako-Arifari a-t-il promis de rendre compte de cette démarche au Chef de l’Etat, Docteur Boni Yayi, qui, dira-t-il, « répondra positivement à une cette invitation ». La raison est toute simple : au cours de l’année 2012, en tant que Président en exercice de l’Union Africaine, le Chef de l’Etat a assumé une certaine responsabilité dans la mobilisation de la Communauté internationale autour du Mali et c’est de l’ordre de la logique qu’il apporte sa pierre à l’édification d’un Mali « libre » et « résolument tourné vers l’avenir ». Et cette phrase du Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur, le Professeur Nassirou Bako-Arifari, qui apporte de l’eau au moulin des géo-stratèges qui estiment que la guerre a également des vertus thérapeutiques : « Les crises ne sont pas souhaitables. Mais ce qui est moins souhaitable, ce sont les crises sans solution. ».