La Croix-Rouge Béninoise (CRB) a célébré, le vendredi 10 mai dernier, à son siège national à Djassin, à Porto-Novo, un double évènement : les 150 ans du mouvement Croix-Rouge qui a coïncidé avec la célébration des cinquante ans de cet organisme reconnu d’utilité publique par le gouvernement béninois.
Sous le double parrainage de la Première Dame Chantal Yayi et de l’Ambassadeur du Japon près le Bénin, Daini Tsukahara, cet évènement a été célébré avec ferveur en présente de la ministre de la Santé, Dorothée Kindé Gazard, sans oublier les membres du bureau national et du secrétariat de la CRB et un parterre de personnalités politiques dont le maire de la ville de Porto-Novo, Océni Moukaram. A l’entame des allocutions, la Secrétaire générale de la CRB, Emilie Tibouté Sama, a retracé l’historique de la Croix-Rouge. « Lorsqu’on parle de la Croix-Rouge, un nom vient à l’esprit, Henri Dunant » a ajouté la SG de la CRB. Elle poursuit en affirmant qu’il y a 150 ans, cet homme a écrit comment il a rassemblé les villageois pour soigner les soldats blessés sur un champ de bataille en Italie, quelle que soit l’armée à laquelle ils appartenaient. Ainsi poursuit-elle, chaque 08 mai consacre la journée mondiale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. A la suite du mot du président du comité d’organisation, le maire de Porto-Novo dira que la CRB a vu le jour en 1959 avec son siège implanté à Porto-Novo, et depuis lors ses activités sont salutaires aux côtés des populations qui lui ont conféré une reconnaissance officielle le 10 mai 1963. Il n’a pas manqué de rappeler les souvenirs de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Porto-Novo, sous la houlette de la première présidente de la CRB, Véronique Ahouanmènou, avec qui cette institution a connu des moments de gloire. Il a souhaité que les 50 prochaines années soient placées sous le signe du renouveau, de la croissance et de l’assistance améliorée pour les personnes handicapées, les enfants et les personnes en grandes difficultés. Prenant la parole, le président de la CRB, Léopold Djodjo, dira qu’en 50 ans, une chose a changé ; la souffrance des millions de personnes que leur institution s’emploie, avec tant d’énergie, à alléger. « La capacité d’adaptation a été la clé de la survie du développement des institutions que nous présidons. C’est grâce à elles que nous seront demain en mesure de servir les personnes vulnérables », a-t-il rassuré. Enfin il a salué le travail de leurs membres, de leurs collaborateurs, de leurs volontaires et de leurs partenaires humanitaires sans lesquels la Croix-Rouge n’aurait pas fait les 150 ans du mouvement. Quant à l’Ambassadeur du Japon près le Bénin, Daini Tsukahara, il n’a pas manqué de dire ses remerciements au nom du peuple japonais, pour le soutien dont il a bénéficié des mouvements Croix-Rouge et Croissant-Rouge, par rapport au séisme et au tsunami du 11 mars 2011 qui a ravagé le nord-est du Japon, avec des dégâts matériels et humains. Enfin, à la suite du mot d’encouragement et d’engagement de la ministre de la Santé, suivra celui de la Première Dame, Chantal Yayi, qui a déclaré que la mission humanitaire de la CRB a d’autant plus de mérite qu’elle a été accomplie, bien souvent, dans des conditions difficiles, avec des moyens limités. Elle ajoute que la CRB a compris qu’il faut innover pour mieux servir les plus vulnérables et contribuer à l’amélioration d’une société responsable et solidaire. Elle a enfin fait remarquer aux volontaires, l’engagement plus accru de la CRB ces dernières années, dans la gestion des catastrophes survenues lors des inondations à Malanville et à Karimama et lors des incendies à So-Ava et à Alloya. Par rapport aux diverses préoccupations des responsables de la CRB dont la subvention de l’Etat, la marraine de l’évènement a rassuré qu’elle sera leur porte-parole auprès du Chef de l’Etat. Des lauréats du jeu concours sur la CRB ont été primés, au terme de la cérémonie. De même que les « clubs des mères » de la CRB, qui ont reçu des mains de la Première Dame une enveloppe financière.
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