Lutte contre le kpayo : échauffourées hier nuit entre trafiquants et forces de l’ordre

(Une dizaine de personnes arrêtées) Le grand carrefour du «boulevard du cinquantenaire» a été hier le théâtre d’un affrontement entre trafiquants de l’essence frelatée dite «kpayo» et des forces de l’ordre

Publicité

composées des éléments de la brigade anti-criminalité (BAC) et des forces de la police du Commissariat central de la ville de Porto-Novo. Bilan, Une dizaine de manifestants arrêtés et de nombreux dégâts matériels, sans compter les nombreux pneus brûlés sur la voie par les trafiquants du produit frelaté. Tout aurait commencé, hier dans la soirée aux environs de 18 heures, lorsque des éléments de la Conamip ont surgi sur cette voie pour arraisonner des produits frelatés. Mais, contre toute attente, des vendeurs surexcités ont aussi réagi après l’opération de la Conamip qui serait parti avec des dizaines de bidons de kpayo. Quelques temps plus tard, ces trafiquants ont brûlé des pneus tout au long de la voie et ont barricadé ces voies principales d’accès au boulevard du cinquantenaire. C’est suite à cela que des renforts sont arrivés sur les lieux, munis de gaz lacrymogène, pour disperser les manifestants. Mais cela à mal tourné et les hommes en uniforme ont été obligés de tirer des grenades lacrymogènes dans la foule pour les disperser. Il a fallu près de deux heures de temps pour mettre fin à cette pagaille. Le commandant BAC, Alain Bamènou, a poursuivi cette opération en fouillant toutes les artères et toutes les ruelles afin de mettre hors d’état de nuire d’autres trafiquants. Finalement, le calme est revenu et les usagers ont pu vaquer à leurs occupations nocturnes. Joint au téléphone, le commandant Alain Bamènou explique : suite à une saisie de la Conamip, des trafiquants mêlés aux populations s’en sont pris aux forces de l’ordre qui ont usé finalement des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. «Force doit rester à la loi, parce que ces produits impropres sont interdits…» A-t-il conclut.

 

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité