Mali : en quête de milliards pour financer le « renouveau »

Bruxelles sera ce jour le quartier général des acteurs concernés par la résolution de la crise malienne et des « amis » du pays. La capitale européenne et belge abrite, ce mercredi 15 mai 2013, la Conférence internationale des donateurs pour le développement du Mali.

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 Conjointement organisée par l’Union Européenne et la France, la conférence est axée sur le thème «Ensemble pour le renouveau du Mali». Selon des sources diplomatiques, plus de cent (100) pays, organisations et institutions internationales sont attendus à ce rendez-vous belge pour le Mali. Seront de la partie, les représentants de l’Union Européenne, dont le Président de la Commission, Jose Manuel Barroso, les présidents François Hollande (France), Dioncounda Traoré (Mali), Mahamadou Issifou (Niger) et Thomas Boni Yayi (Bénin), entre autres.  L’objectif de la grande quête pour le Mali est de mobiliser un milliard d’euros pour financer les élections (présidentielles et législatives) et la reconstruction du pays après la guerre.

La conférence de ce jour  est le deuxième rendez-vous du genre qui se tient sur le Mali en l’espace de quatre mois. Ce rendez-vous de Bruxelles vient en fait après celui du 29 janvier dernier, tenu à Addis-Abeba dans la capitale éthiopienne, un peu plus de deux semaines après le début de l’engagement militaire français dans le pays.  La conférence d’Addis-Abeba avait permis de mobiliser 455 millions de dollars, un peu moins de la moitié de l’attente financière qui s’élevait à près d’un milliard de dollars. Qui n’était rien d’autre que la moitié du budget global établi par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’Union africaine (UA) pour les besoins de l’armée malienne, de la Force internationale de soutien au Mali (Misma) et des forces tchadiennes.

Plus loin dans la générosité ?

Et c’est d’ailleurs là tout le défi de la conférence de ce jour. Le milliard d’Euros espéré pourra-t-il être mobilisé ?  Lors du rendez-vous d’Addis-Abeba tenu dans l’euphorie de l’opération Serval qui a suscité une solidarité prompte et collective de la communauté internationale pour le Mali, seulement un peu moins de la moitié du budget initial élaboré par la Cedeao a été mobilisée.  Maintenant que l’euphorie de Serval est passée, les donateurs iront-ils plus loin dans leur générosité envers le peuple malien ? On le saura dans la journée.

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