Mouvement de protestation du Syntra-Justice : les Cours et tribunaux paralysés pour 48 heures

Le syndicat national des travailleurs de la Justice entame ce jour, mardi 14 mai, un mouvement de grève de 48 heures, pour exiger du gouvernement le reversement en agents contractuels de l’Etat des agents occasionnels des juridictions.

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Les Cours et tribunaux seront fermés ce mardi. Et cela pour 48 heures. Ainsi en ont décidé les travailleurs des juridictions béninoises réunis au sein du syndicat national des travailleurs de la Justice (Syntra-Justice) qui entendent, de par leur mouvement, exiger le reversement en agents contractuels de l’Etat des agents occasionnels. Dans les «considérant» de leur motion de grève, le Secrétaire général, Kuassi Cakpo Besse, et ses camarades, constatent avec «amertume et dédain» que malgré tous les sacrifices consentis par les occasionnels des juridictions, le processus de leur reversement dans la Fonction Publique continue d’être «délibérément et sans fondement» bloqué. Les travailleurs condamnent également l’attitude de «deux poids deux mesures» du gouvernement, et exigent le reversement de tous les agents occasionnels des juridictions  en agents contractuels de l’Etat, constaté par les actes administratifs conséquents. Selon les travailleurs, la grève qu’ils déclenchent ce jour à 00 heure, est une grève d’avertissement de 48 heures, sans service minimum, dans toutes les juridictions sur toute l’étendue du territoire national, au ministère de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme. Le syndicat, qui rend seul le gouvernement responsable des déconvenues qui adviendraient si ce dernier s’entêtait à ne pas satisfaire à sa revendication, promet reconduire tacitement son mouvement jusqu’à obtention de gain de cause.

Le ton des syndicalistes est ferme. Et le secteur judiciaire, déjà en proie à de nombreuses crises socioprofessionnelles qui seraient, selon diverses sources, à l’origine du départ de l’ancienne Garde des Sceaux, pourrait de nouveau se retrouver embrasé. Avis donc à qui de droit.

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