Musique au Bénin : le symposium de restructuration s’ouvre le 05 juin

 

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Cotonou abrite du 05 au 08 juin prochain, un symposium international destiné à la restructuration de la filière musique au Bénin, a annoncé le Conseil béninois de la musique (Cbm), à la faveur d’une conférence de presse tenue hier à Akpapka.

Il est temps que la filière musique au Bénin soit organisée en une vraie industrie culturelle digne, et ce, selon des normes professionnelles internationales en la matière. C’est dans cette vision que le Conseil béninois de la musique (Cbm) fait appel à la contribution d’experts en la matière pour aider le Bénin à y arriver, nous a informé Prospère Gogoyi Akouègnon, Président du Cbm et promoteur de Guru Records. C’était à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée ce mardi 28 mai 2013, au siège de son studio à Akpapka, avec Jolie Odia Mbuyi, la Secrétaire générale du Conseil africain de la musique (Cam) et l’artiste Ignace Don Métok.

Attendus de l’Europe et de l’Afrique, avec des membres de structures internationales comme le Conseil international de la musique (Cim) de l’Unesco, ces experts se retrouveront avec des acteurs béninois, dans un symposium international subdivisé en plusieurs activités, et qui a lieu du 05 au 08 juin prochain à Cotonou. «Ils vont nous assister pour que nous arrivions à structurer cette industrie, pour prétendre à un avenir meilleur de ce secteur au Bénin», explique le Président du Cbm. « On va réfléchir ensemble pour voir, qu’est-ce qui a marché, qu’est-ce qui n’a pas marché, et que faut-il faire pour que le secteur musical puisse prendre son envol et parler de lui» ajoute la Sg/Cam.

A ce symposium donc, des représentants de toutes les composantes de la chaîne musicale sont invités pour exposer leurs préoccupations auxquelles, ensemble avec les experts, des solutions seront apportées. Mais, au-delà des acteurs culturels directs, le symposium est élargi à d’autres professionnels, comme ceux du secteur de la justice, du commerce, du parlement, des médias, des Gsm, des Tic, des finances, de l’emploi des jeunes, etc. Ensemble, c’est un travail scientifique qu’ils feront pour mettre fin à l’amateurisme dans ce secteur, à en croire le Président du Cbm. Car, le constat aujourd’hui, dit-il, c’est qu’il y a tellement de dysfonctionnements à chaque niveau de l’industrie musicale. C’est aujourd’hui un secteur où beaucoup évoluent à tâtons, ce qui ne permet pas de faire de la musique une filière réellement au service du développement. Toute activité qui se veut participer au développement, doit se baser sur des données statistiques et des prévisions fiables. Ledit symposium sera sanctionné par la rédaction et l’adoption d’un communiqué final et des recommandations qui serviront de boussole ou de levier, pour que la filière musique au Bénin devienne un vrai canal de développement, créatrice de richesses et pourvoyeuse d’emplois, annonce la Sg/Cam.

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Le Cim est une structure de l’Unesco basée à Paris, qui travaille à ce que tous ceux qui interviennent dans l’industrie musicale, puissent en vivre. Le Cam et le Cbm sont ses démembrements, respectivement en Afrique et au Bénin.

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