Le Tribunal de première instance de Parakou a donné, jeudi 06 juin dernier, son verdict au sujet des actes de vandalisme qui ont eu lieu à l’Université de Parakou. Et les étudiants, condamnés à des peines avec sursis, sont désormais libres de tout mouvement.
Le verdict du Tribunal de première instance de Parakou dans le dossier de vandalisme à l’université de Parakou est tombé. Et les étudiants, en particulier le président de l’Union nationale des étudiants de l’Université de Parakou, Roger Gnarigo, jusque-là le seul encore derrière les barreaux, ont été libérés. En effet, à l’issue de l’audience du jeudi dernier, le juge a prononcé une peine de 12 mois d’emprisonnement assortie de sursis à l’encontre du président des étudiants et à l’encontre de Juste Djègui, une condamnation, avec sursis, de 6 mois de prison. Ces deux étudiants ont été déclarés par le juge, coupables de complicité de vol, de violences et voies de fait et de dommages à propriété immobilière d’autrui. Comme les responsables étudiants, 6 autres étudiants ont été reconnus coupables et condamnés à 4 mois de prison avec également sursis pour les mêmes faits. Pendant que le Tribunal a décidé de relaxer purement et simplement, tous les autres mis en causes dans ce dossier.
Il faut préciser qu’en plus des condamnations à des peines de prison assortie de sursis, le juge a condamné les étudiants à payer des sommes au Centre des œuvres universitaires et sociales de Parakou qui s’est constitué partie civile. Sommes estimées à un peu plus de 30 millions Fcfa pour dommages et intérêts.
Rappelons que cette somme, c’est le ministre de l’enseignement supérieur qui la paiera. Qu’il vous souvienne que lors de sa descente sur le terrain, François Abiola, dans la perspective d’apaisement, avait pris l’engagement de réparer les dommages occasionnés par les étudiants.
Avec ce jugement, le dossier de vandalisme à l’Université de Parakou est ainsi vidé. Et les étudiants ont bien eu chaud mais s’en sortent, presque, indemnes avec des casiers pleins. Avis donc aux futurs vandales.