La grèce n’a plus de télé publique

Acculée de toutes parts, endettée jusqu'au cou, la grèce pourtant membre de l'union européenne a dû prendre une décision unique au monde: suspendre la chaîne publique. 

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Et ce pour réaliser les économies à elle imposée par l'UE. Une annonce qui a secoué l'opinion publique européenne et provoqué de nombreuses réactions parmi les personnalités publiques et politiques du continent.

Ci-dessous les réactions de plusieurs personnalités politques françaises:

Le Parti de gauche (PG de Jean-Luc Mélenchon) 

"L'austérité sert à justifier l'atteinte à la liberté d'information et d'opinion. Elle asphyxie la démocratie. On savait que les coups d'état militaires débutent par un contrôle des médias, on saura désormais que les coups d'état financiers se singularisent par leur fermeture…(…) Aucun peuple ne pouvant supporter une telle saignée, des mesures autoritaires commencent par être appliquées pour le contraindre,(…) Aujourd'hui rien ne peut assurer que dans ces pays, la dictature financière ne se traduira pas à l'avenir par des coups d'état militaire. La récession porte en elle la régression sociale et répression démocratique.(…) Mais que l'Union européenne ne joue pas les Tartuffe: le gouvernement grec n'est que l'exécuteur servile d'une politique voulue et appliqué par la Troïka" (communiqué)

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Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (parti de droite)

"Les peuples européens retiendront cette image digne d'une République bananière en plein coup d'État. La Grèce est devenue hier le premier pays d'Europe sans télévision publique. Du jour au lendemain 2.950 employés se réveillent sans emploi. La Troïka, après avoir presque tout retiré au peuple grec, a maintenant sacrifié son audiovisuel sur l'autel de l'austérité (…) L'Union européenne est en train de ramener doucement mais surement la Grèce à l'âge de pierre. Cette entreprise de destruction a déjà couté des milliards aux contribuables européens et n'a apporté que ruines et malheurs à nos amis grecs" (communiqué)

Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement français

"C'est une décision que nous déplorons, c'est une décision triste évidemment (…) il n'est aucunement question que ça puisse se produire chez nous".

Marine Le Pen, présidente du Front national

"L'écran noir de la télévision publique grecque, fermée sans ménagement par le gouvernement pour répondre aux exigences de la Troïka européenne, est un symbole foudroyant de la brutalité des politiques d'austérité conduites au nom de l'euro. Avec cet écran noir, les opinions publiques européennes prennent subitement conscience de la folie des politiques ultralibérales infligées aux peuples du continent (…) En France, il n'y a pas encore d'écran noir, mais la même dictature de l'euro et des banques est aux manettes, cachée derrière deux sigles interchangeables PS et UMP". (communiqué)

 Jean-Luc Mélenchon, coprésident du parti de gauche:

"Même les colonels n'avaient pas osé fermer la télé! La servilité médiatique est mal récompensée. Payer une TV pour répéter ce que la troïka a déjà dit est une dépense inutile. De même: à quoi servent les gouvernements et les parlements?" 

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