Ce jour, lundi 3 juin, démarre sur l’ensemble du territoire national, la phase théorique de l’examen pour l’obtention du Certificat d’Etudes Primaires (Cep) auquel prendront part 215.879 candidats repartis dans 646 centres de composition.
Le round final pour l’obtention du Certificat d’Etudes Primaires (Cep) démarre ce lundi. Pour la phase théorique de cet examen, pour l’obtention du premier diplôme qui ouvre les portes du secondaire, 215.879 candidats se sont inscrits. Ce chiffre, contrairement à celui en baisse du Certificat d’Aptitude Professionnelle (Cap) qui a ouvert le bal des examens de fin d’année, a connu une nette hausse. Le nombre de prétendants à ce même diplôme étant, l’année passée, de 199.123.
Les candidats à l’examen du Cep de cette année, composeront dans les 646 centres d’examen ouverts sur toute l’étendue du territoire national. Pendant les trois jours que durera cette phase de l’examen, les connaissances des candidats en mathématiques, en compréhension de texte et autres seront testées. De même que leurs aptitudes physiques et sportives. Dans son message, le ministre de l’Enseignement maternel et primaire, Eric N’dah, a rassuré les candidats de ce que c’est un examen de connaissances et non un concours. Et que c’est l’élève moyen qui est recherché. Mais cette quête risque d’être perturbée par plusieurs phénomènes.
L’inondation, un élément perturbateur
Si dans leurs différents discours, les autorités rassurent des différentes mesures prises pour un bon déroulement de ces examens, il y a un certain nombre de choses qui semblent n’avoir pas été prises en compte par l’organisation. Et cela risque de perturber les compositions dans certaines villes comme Cotonou où les pluies diluviennes ont fini d’inonder la ville. Avec plusieurs centres d’examen sous l’eau. Il est également à craindre la défaillance énergétique. En effet, avec le sale temps qu’il fait dernièrement, combiné avec les coupures intempestives du courant électrique qui font de nouveau l’actualité, certains centres peuvent se retrouver dans l’obscurité. Encore que tous, comme on a pu le constater l’année dernière, ne sont pas équipés comme cela se doit.