(Dixit Richard Ahounou, professeur de français) Le Complexe scolaire Echos des Monts d’Abomey-Calavi a abrité, le vendredi 31 mai 2013, la 4ème journée des Rencontres littéraires et culturelles (Relic), 2ème édition.
Pour la 4ème journée des Rencontres littéraires et culturelles (Relic), Aiyé Culture, l’association organisatrice, s’est rendue au Complexe scolaire Echos des Monts à Abomey-Calavi. C’est avec l’écrivain béninois Fernand Nouwligbèto. L’occasion a permis d’explorer trois œuvres de l’auteur.
La première, «L’aube nouvelle, un hymne à la recherche d’un auteur», publiée en 2010, est un ouvrage qui met fin à toute polémique relative à la paternité de l’hymne national du Bénin. Dans une enquête journalistique, l’enseignant à l’école de journalisme de l’Enam à l’Université d’Abomey-Calavi, a démontré que l’Abbé Gilbert Dagnon est à la fois l’auteur du texte et de la musique de cet hymne, avec la collaboration des sieurs Jean Pliya, Marcellin Gaba et Gabriel Michau. Et que le titre «Aube nouvelle» a été donnée par Salomon Biokou. A noter que la collaboration ne fait pas de ces derniers des auteurs ni du texte, ni de la musique. Le livre soulève aussi l’obligation d’une bonne conservation des archines pour la mémoire.
Quant à la deuxième publication, «La foudre sous scellés», publié en 2003 aux éditions Aziza, c’est un ouvrage qui exhorte au retour aux valeurs endogènes pour le développement du Bénin, de l’Afrique en général. L’auteur réaffirme que «Le Bénin n’est pas un pays pauvre mais un pays qui s’appauvrit», par négligence et mauvaise gestion de ses valeurs endogènes.
Dans le troisième livre présenté, «Zongo Giwa de la forêt déviergée», paru en 2005 aux éditions l’Harmattan, l’écrivain dénonce les actes qui «tuent» la liberté de presse. Il rend également hommage à ces hommes et femmes de médias qui ont toujours préservé l’indépendance de leur plume.
L’exposé de l’auteur a été suivi d’échanges avec le public constitué d’enseignants et d’élèves. Des échanges qui vont changer la vie des élèves, témoigne Roger Lantokpodé, Directeur des études au Complexe scolaire Echos des monts. «De plus en plus, nos apprenants sont accaparés par la télévision et ils ne font plus l’effort nécessaire pour aller vers le livre», renchérit Richard Ahounou, professeur de français et ancien censeur du Cs Echos des monts. Il s’est convaincu de ce que les Relic «permettent de meubler la vie intellectuelle des élèves, de les sortir de la théorie littéraire qui est faite en classe et de découvrir les auteurs.»
Les conseils pratiques de l’écrivain aux élèves pour la réussite des études, et la remise de prix, ont clôturé la rencontre de ce vendredi.q
Les élèves primés
Yessoufou Chabi (1ère Ab)
Blandine Adoko (Tle A)
Emeline Ogou (3è)
Alida Quenum (5è)
Micheline Seajro
Francine Katchon
Joseph Adoukonou
Carlos Bossou