Ils étaient plusieurs centaines d’agents occasionnels, reversés en agents contractuels de l’Etat dans la période de 2008 à 2012, et soupçonnés, d’après le rapport de l’Inspection Générale de l’Etat, d’usage de faux diplômes pour entrer dans la Fonction Publique, à se concerter à la Bourse du travail, hier 6 mai, avec leurs syndicats respectifs.
Et ceci, suite à la décision du Conseil des ministres du 3 mai dernier, au cours duquel le gouvernement a décidé de les révoquer de la Fonction Publique. Objectif, amener le gouvernement à la table de négociation. Cette démarche, aux dires du collectif, est motivée par les nombreux inconvénients que l’acte de révocation de l’Etat peut engendrer sur les plans technique et social, ainsi que sur le fonctionnement de l’Administration. Et pour ne pas en arriver à ces difficultés, le collectif a imploré la clémence du Chef de l’Etat tout en introduisant la requête d’être reçu par le Premier magistrat, afin de trouver une issue favorable aux deux camps.