Dans les quatre-vingts quinze ans de vie du charismatique Nelson Mandela, l’Association poétique et littéraire (Apol) et son président Roland Adékambi, en ont piqué cinq.
Poètes, poétesses et autres professionnels des lettres restaurent leur genre littéraire préféré dans la cité béninoise, il y a cinq ans. Par anticipation (décalage d’un jour), Apol a soufflé ses cinq bougies le 18 juillet, sous l’égide d’un grand hommage à Mandela. La déclamation du poète Sèdolo Gbaguidi, à l’ouverture de cette cérémonie, en dit long sur les mérites de l’homme. Dans le même ordre d’idées, Roland Adékambi informe que «cette manifestation intellectuelle, culturelle, poétique, voire pacifique, est dédiée» à ce «monument» et cette «célébrité internationale».
Dans la logique d’hommage, Donatien Houngbédji, alias Chevina, Secrétaire général de l’association, précise que l’Apol se propose d’honorer des personnalités béninoises qui sont sur les traces de Mandela, au plan national. Apol reste très active dans l’organisation de récitals poétiques, à travers un concours dans les établissements scolaires sur toute l’étendue du territoire national. Adélaïde Fassinou Allagbada, écrivaine et marraine de la manifestation, témoigne de ce que Apol a fourni des efforts remarquables ‘’sans grands moyens’’. ‘’Si le poète était roi et si le roi était poète, le Bénin serait développé’’, a déclaré le représentant de Raymond Adékambi, Président de l’Association pour la Liberté et le Développement. Pour le rayonnement d’Apol, les perspectives sont grandes. Selon lui, Apol travaille pour s’imposer dans les dix prochaines années, comme une industrie poétique qui donnera de la valeur ajoutée.
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