Lettre ouverte au chef de l’Etat : Christian Houssou indique les priorités à Boni Yayi

Dans une lettre ouverte qu’il adressait au chef de l’Etat, et publiée dans la nouvelle Tribune du 31 juillet 2008, il y a de cela cinq ans,  Christian Houssou, à travers des analyses cohérentes et autres propositions, avait déjà essayé de faire comprendre au président Boni Yayi comment ses ambitions politiques l’éloignaient de l’essentiel.

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 Il a surtout touché du doigt un certains nombre de problèmes qui aujourd’hui s’érigent en ganglions qui gangrènent le quotidien des béninois. Il s’agit de l’absence : de véritables réformes fiscales, de système juridique qui défavorise la cherté de la vie, d’une bonne couverture sanitaire, d’une administration compétitive de plus en plus alourdie par la création d’institution inutiles et budgétivore. Aujourd’hui plus que jamais où la crise s’est installée dans presque tous les compartiments de la vie sociopolitique du Bénin, cette lettre ouverte demeure plus que jamais valable. Et c’est la raison pour laquelle nous vous proposons de la revisiter.  (Lire l’intégralité de la lettre.)

LETTRE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Auteur Christian D. HOUSSOU,
Publiée dans La Nouvelle tribune le 31 Juillet 2008

BONNE FÊTE Monsieur le Président
 

Nous n’avons pas l’impression de les avoir déjà eus, ces 48 ans ; mais il suffirait que vous nous redonniez encore un peu d’espoir et nous serions heureux de fêter ensemble les 50 prochaines. Assurément, c’est une lourde tâche qui mérite qu’on vous souhaite de la Santé, pour vous et pour votre famille, beaucoup de clairvoyance et cette réussite qui vous fuit décidément, pour l’instant.

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Monsieur le Président, les années s’égrènent inexorablement et notre quotidien continu d’être un calvaire, parce que, très certainement, vous avez passé plus de temps à réfléchir à votre propre destin qu’à agir, et la brutalité que vous semblez résolu à employer, aujourd’hui, traduit assurément une certaine détresse.

C’est comme si vous avez presque tout oublié des besoins fondamentaux des humains dont vous avez la charge, dès l’instant que la politique vous saisit aux tripes et que l’ivresse des discours enchanteurs qui avaient suscité chez vos concitoyens, la volonté de vous confier leur destin en mars 2006, continue de vous habiter.

La politique, toujours la politique, et c’est exactement à notre avis, ce qui éloigne des préoccupations immédiates d’un peuple, parce qu’elle vous pousse à vous concentrer sur une seule stratégie, celle de s’approprier le pouvoir pour les deux mandats consécutifs à la mode, et mêmes parfois plus.

On ignore ce qui se passe dans la tête de ceux qui nous gouvernent, dès l’instant qu’ils sont investis de tous les pouvoirs, en Afrique.

Sans risque de nous tromper, on dirait que vous peinez à retrouver un style cohérent de gouvernement et à donner une orientation claire et homogène à vos actions.

S’il est vrai qu’au départ, il n’y avait pas eu un contenu idéologique à vos ambitions, dite vous que c’est ce qui avait bien plu à un certain nombre d’entre nous qui, sans nul doute aujourd’hui, restons encore convaincus que les appareils en Afrique manquent toujours cruellement d’idéologie, de projets politiques d’envergure, de la structuration d’un véritable programme d’action, qui assurent de beaux jours à la démocratie et à une gouvernance de qualité.
Vos propres qualités ainsi que les ascendants qui ont été perçus chez vous dans votre approche de l’exercice du pouvoir auraient pu vous aider à faire la différence et à transformer l’essai, dès les premières années.

Il y a tellement à faire et notre sentiment est que vous passez à côté de l’essentiel ; le rappel qui suit est bien révélateur du mal qui nous ronge que, même, les idéologies bien pensées ne sauraient guérir s’il n’existe pas une volonté, une méthode et une bonne thérapie
 
Les slogans de changement et d’émergence ne suffiraient alors, ni à changer le monde, ni à incarner cette gouvernance de qualité qui devrait conduire tout chef à prendre la juste mesure des opportunités de réformes qui, malheureusement, prennent toujours plusieurs trains de retard de Afrique.
 
Tout ce qui se passe aujourd’hui n’est que le reflet d’un mimétisme qui ne vous a pas réussi.
Il serait encore temps de changer
 
Mieux qu’hier, c’est vers un ancrage plus à gauche de votre quinquennat, dépouillé de tous les faux semblants politiques,  que nous vous exhortons :
 
     – Un engagement plus résolu dans des actions qui promeuvent le bien être sanitaire et social, les droits élémentaires, plus protecteurs des intérêts des citoyens et la croissance qui est source de prospérité
 
     – Une vision plus claire pour les projets de développement endogène, qui reste encore à parfaire et à asseoir sur les vraies valeurs démocratiques et de partage des richesses, qui placent, avant tout, notre santé, le logement et la préservation de notre pouvoir d’achat au cœur des actions que votre gouvernement pourrait encore inscrire, en avenant, dans ses engagements
 
     – Une stratégie de conquête de tous les pouvoirs, moins suicidaire que cela ne paraît actuellement, de sorte que le changement et son esprit y trouvent leurs places, même si l’on ne devrait composer qu’avec la plupart de ces mêmes personnes qui, malheureusement hier, avaient cru avoir bien servi ce peuple et qui continuent de se nourrir, encore et toujours, des mêmes rêves qui font de l’ombre à la réussite et à l’inventaire du passif dont la reddition n’a jamais figuré dans les méthodes de gouvernement..
 
Point par point cela voudrait dire :
 
     – Remettre les lois de la République au goût du jour en les faisant accompagner des décrets nécessaires pour leur application, ainsi que des réformes fiscales et structurelles nécessaires à la modernisation de notre économie
 
Vous n’êtes pas sans savoir, monsieur le Président, que le logement absorbe le 1/4 voire le 1/3, parfois, des ressources des travailleurs et des ménages, de plus en plus modestes et plus nombreux, qui sont obligés de s’installer dans nos grandes villes près des bassins d’emplois.
 
La loi sur les baux à usage d’habitation, et/ou à usage commercial devrait pouvoir s’appliquer à tous ces béninois qui ont cru en vous, en votant à 75% pour que leur vie change et pour qu’ils aient moins de mal à se loger sans se ruiner ; le minimum qu’on puisse exiger dans un état de droit
 
Malheureusement nous demeurons tous à la merci des avances exigées aujourd’hui, qui tournent autour de 12 mois, augmentées d’autres charges occultes que rien ne recommande, sauf une absence notoire de contrôle.
 
Deux ans après ce rêve que nous avons tous nourri de voir notre vie s'améliorer, a t-on pensé redonner du pouvoir d'achat à nos concitoyens en les aidant à ne plus être la proie facile des marchands de sommeil, les propriétaires, parfois de bonne foi, qui ne se satisfont plus des trois mois, déjà exorbitants, de caution prévus par la loi?

En attendant d'atteindre le vieux rêve de construire à tire-larigot pour loger tous les travailleurs, ce qui reste très louable, que faisons nous pour sauver la part de leur revenu qui est illégalement hypothéquée dans les mains des bailleurs qui n’en répondent même pas suffisamment vis-à-vis du fisc, fragilisant, jour après jour, l'équilibre de ces ménages?

Vous avez, semble t-il, monsieur le Président, mis le logement des travailleurs au cœur de vos priorités.

Combien de travailleurs, toute catégorie confondue, pourriez vous loger au BENIN sur les dix (10) prochaines années, pendant que cette population qui croît régulièrement, demeure une réalité qui nous échappe et ne manque pas de nous interpeller, tous, quant au sort de leurs pouvoirs d’achat lorsqu’ils s’adressent à un secteur que l’Etat n’a jamais pris soin d’organiser ?

A ce sujet que vous disent les hommes de lois, les spécialistes du secteur de votre entourage immédiat?
 

Avant de mettre un peuple au travail et pouvoir lui demander des comptes, il faudrait lui laisser de quoi se nourrir et s'assurer aussi qu'il se porte bien.
 
     – Agir réellement sur le social en veillant à la création d’un système de prévoyance, de couverture des frais de santé et de prise en charge des maladies qui constituent la première cause de délabrement de la force de travail et de la mortalité de toutes les couches de la population de notre pays

 
Les soins de santé ne sont accessibles à aucun de nos concitoyens, convenablement. Il en meurt des dizaines de milliers chaque année dans l’indifférence totale des politiques et dans une insouciance quasi généralisée.
 
Se soigner, même pour le fonctionnaire pris en charge dans la proportion que nous savons, selon que les actes sont accomplis dans les hôpitaux publics ou non, consultations, actes de biologie, et hospitalisations, est avant tout un luxe.

Les états généraux de la santé financés à grands frais par le gouvernement et les partenaires au développement, qui n'étaient pas une mauvaise idée pour apporter quelques améliorations aux systèmes de prévoyance, quasi inexistants dans nos sociétés, il y a une dizaine d’années, sont décidément restés lettres mortes et continuent d’alimenter toutes sortes de bruits de couloirs.

Les travaux sont terminés depuis, nous attendons, tous, de voir en quoi consistent les résolutions qui en sont sorties. Pendant ce temps, vos concitoyens meurent pour une fièvre, un paludisme qu'ils sont incapables de soigner, parce qu’aucun acte n’est à la portée de leurs bourses, surtout par ce sale temps de la hausse contagieuse des produits pétroliers.

A quand cette prise de conscience qui nous amènerait à engager des consultations lorsque nous sommes prêts à les exploiter et à apporter rapidement les réponses aux problèmes quelles soulèvent?
Il paraît que cette affaire est une conspiration entre le peuple et ses dirigeants, c’est pourquoi le secret continue d’être bien gardé et cela ne devrait-il déplaire à personne ?
   

    – Consentir à réformer cette administration malade, avec de vrais objectifs de rendement, de contrôle plus accru, en engageant la chasse à la prolifération de tout ce qu’on pourrait appeler les « épouvantails de la République » : toutes ces commissions consultatives ou ad hoc qui ne servent qu’à alourdir la mécanique que les années n’avaient pas laissée dans un état très enviable.
 
On dit que le travail se conçoit et s'accomplit en temps et en heure ; avez-vous déjà vu une œuvre africaine bien circonscrite dans le temps et s’exécuter en tant que tel ?
C’est manifestement le "laisser faire" de la hiérarchie qui n’a pas vraiment les outils pour sévir, l’absence de sanctions pour les cas avérés d’absentéismes, de perte de temps et d’utilisation du temps à d’autres fins, qui finissent par donner à chacun une bonne conscience.

Pensez vous qu’on pourrait accomplir efficacement son travail à côté d’une source sonore de radio ou de vidéo ? Eh bien, pourtant les exigences de tels équipements, dans toute l’administration par ces temps de vaches maigres, sont de rigueur et reviennent relativement cher au budget national (près de 4 milliards de nos francs par années toutes administrations confondues), pour aucun avantage.

Par ailleurs, combien nous coûtent toutes ces commissions et où en sont les indices d’évaluation, en termes d’efficacité ?
 
1°) Le Haut Conseil pour le changement, structure pompeusement chargée de gérer et d’orienter les grands chantiers de l’ère du changement. A t-on besoin d’institutionnaliser le concept du changement, à l’instar de la nomination d’un conseiller technique au changement à la présidence de la République ?
 
2°) L’Inspection générale d’Etat dont l’efficacité et l’articulation autour du travail de défrichage de l’OLC restent bien loin des objectifs d’un résultat immédiat.
Après le scandale des dirigeants de la SBEE, de la SONEB, après les audits sans réelle suite, et dans ce désert judiciaire d’un pôle financier dont les attributions devraient être précisées, force est de constater que l'édifice anti-corruption, construit dans la précipitation, sans ambition, cède petit à petit sous nos yeux.  
 
3°) L ’Organe Présidentiel de Médiation (OPM)

Créé par décret n° 2006-417 du 25 août 2006, soit exactement 93 jours après que « le multi retraité, doté d'un ego surdimensionné, qui veut mourir sur la scène politique béninoise comme un artiste » ait exprimé un point de vue assez inquiétant sur le gouvernement qu’il a aidé à s’installer quelques jours plus tôt.
 
Le 26 avril 2006, dans le bimensuel catholique "La Croix du Bénin", à la question de savoir si le changement prôné par votre gouvernement était différent des autres essais de changement et si ce changement pouvait réellement porter ses fruits, le professeur déclarait.
«  Une fois encore nous ne sommes pas au paradis… Ne cherchons pas les bouleversements spectaculaires. Cinq ans ce n'est pas grande chose. Ce sont 1825 jours dont, plus de 15 sont déjà passés. Il faut être serein. Le président Boni Yayi verra bientôt 1000 jours, 800 jours… S'il ne sait pas faire il va utiliser son mandat juste pour donner un signe. Je ne suis pas certain que ce qui s'est passé cette année se répétera dans cinq ans »
 
Le 28 juillet exactement, le conseil des ministres nommait un médiateur à la présidence de la république, en dépit de tout bon sens et en oubliant que ce peuple est assez mur et s’apercevrait tout de même de la supercherie.
Les sieurs Thierry Ifedola MAHUGNON, Hugues Lambert de SOUZA, Cyriaque GBENOU nous ont fait l’honneur de nous rendre justice en faisant rappeler à votre gouvernement, par qui de droit, que le Décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’organe présidentiel de médiation est contraire à la Constitution.
 
4°) La constitution d'un cabinet pour la première dame qui n’est pas prévu par la Constitution et qui pèse sur le budget de l’Etat
 
5°) Le Haut Commissariat à la gouvernance concertée, prévue pour servir de pont entre le peuple, l’administration et les autorités étatiques pour une meilleure gestion des affaires, dans la bonne gouvernance ; l’air de rien, encore un petite pompe à finances
 
6°) La Commission Nationale ad’ hoc de gestion de la cherté de la vie, la seule qui, de part sa composition, (représentants de l’Etat, des Communes et des membres de la Société Civile notamment les consommateurs et les groupements de femmes), pourrait avoir un sens, si les retombées ne trahissent pas, encore une fois, les belles intentions.
 
Seule la formule de l’approvisionnement et de la distribution des produits dits de première nécessité à travers un Programme National des Boutiques Témoin ONASA, dans les soixante dix-sept (77) Communes du Bénin, pourrait poser le sérieux problème de l’engagement, à nouveau, de l’Etat dans le secteur privé, qui a montré ses limites par le passé.
Wait and see, pour conclure plus simplement, avec cette formule anglo saxonne.
 
7°) Les DELEGUES militaires qui réapparaissent dans tous les départements, à côté des préfets, à l’instar des corps de gendarmerie déjà constitués dans ces zones, en dehors de toute référence à une loi organique, en l’absence d’une consultation quelconque en matière prospective et sans la moindre concertation avec l’un de ces nombreux organes dédiés à la gouvernance concertée et au changement est une hérésie.
 
Que nous rapportent toutes ces formules qui apparaissent régulièrement comme des formes bénignes d’excroissances bureaucratiques?
 
     – Préserver d’avantage le pouvoir d’achat des plus vulnérables qui n’est qu’une conséquence de l’impunité des cas de détournements, de l’absence de la stabilisation des cours des produits vivriers, du contrôle des prix et d’une véritable politique agricole bien loin des objectifs d’un pays émergeant.
 
L’appareil judiciaire est dans un état de profonde agonie, depuis bientôt deux ans, du fait de l’abandon des greffiers à leurs tristes sorts, alors qu’il s’agissait bien d’une situation humaine qu’il y avait une urgence à régler avec la clairvoyance nécessaire.
 
Jamais les affaires n’ont été autant enterrées, si ce n’est que, de report en report, certaines ont fini par en lasser plus d’un justiciable, alors que les magistrats ont eu leur part du gâteau, lors de la refonte de leur statut et s’illustrent, pour bon nombre d’entre eux, dans les associations, les séminaires, les commissions bidons et même, régulièrement, sur les vols d’AIR FRANCE.
 
Qu’attendez-vous d’un personnel de soutien des tribunaux, toujours dévoué à la cause de la justice et dont les absences se font bien cruellement sentir aujourd’hui ?
Cette absence de réaction nous laisse pantois.
 
S’agissant, par ailleurs, de la souffrance du peuple qui subit de plein fouet et sans aucune réaction, toutes les augmentations y compris celles décidées dernièrement par votre gouvernement, il est grand temps qu’une politique durable de contrôle et de stabilisation des prix des produits de première nécessité soit vivement engagée.
 
Pour toute solution, l'Etat ne peut pas vendre du riz, du maïs, du gari, de l’huile, de manière circonstancielle, pour endiguer une telle hausse généralisée des prix, sur un marché relativement ouvert et penser pouvoir mettre fin à la spéculation sur ces denrées
 
Pour conclure, Monsieur le Président, ce qu'il est très difficile de faire, aujourd'hui plus qu'hier, et que nous ne répèterons jamais assez, c'est
   – de se loger dans nos grands villes où les grosses entreprises son sensées recruter leurs salariés,
   – de se soigner afin d'être en bonne santé au travail et
   – de pouvoir se nourrir

La politisation à outrance vous pousse à vous éparpiller, les actes d'éclats se multiplient, c'est d’ailleurs ce qui se voit le plus, et n'ont pour but fondamental que la satisfaction des bases électorales et des intérêts des mêmes courtisans qui se sont déjà usées dans toutes les chapelles et dont on n'attendait plus vraiment rien

Elle vous fragilise dans l’effort, dans la mesure où la critique vous insupporte et vous mets dans tous vos états, parce que vous ne souhaitez pas que votre pouvoir soit ébranlé

Enfin, elle vous enferme dans une auto satisfaction pernicieuse parce que vos proches continuent de vous assurer, même lorsque tout ne va pas bien, qu'il faut continuer à nourrir les circuits qui vous font encore croire que vous avez l'opinion en poche.

Plus simplement, sachez qu’au bas de l’échelle, nous finirons par être tout simplement résignés à admettre que toutes les grandes allées du pouvoir, en Afrique, demeurent plus qu’un lieu de marchandages des conditions matérielles convenables, sous de vraies fausses apparences, et une opportunité pour la consolidation égoïste des acquis de carrière.
 
Une partie de ce peuple vous soutient encore parce qu’aucun nouveau scandale économique majeur n’est encore venu assombrir ce paysage de vos grandes et, sans nul doute, saines ambitions, toujours contrariées par les toutes récentes et malheureuses orientations politiques auxquelles, à votre corps défendant, vous avez pourtant crues. (ICC Services est venu depuis!!!!!!!)
 
Nous aussi, nous voudrions nous associer, l’espace de ce matin, au concert de louanges qui vous font un si grand bien. Vous seuls avez les cartes en main.
 
Du fond du cœur, nous vous souhaitons la santé et la réussite, avec ces hommes de tous bords, qui devraient pouvoir admettre qu’une remise en cause des méthodes de travail et des vieilles mentalités qui ont toujours eu cours dans nos administrations, pourrait être le chemin, afin, surtout, de vous aider à mieux servir la cause d’un changement réel, le seul remède contre la pauvreté.
 
C’est ce que nous avions à vous dire

Signé:
Houssou Christian D.
Le 31juilet 2008  

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