La deuxième édition des Rencontres musicales de Cotonou (Rmc), qu’organise l’Association culturelle Dmk avec l’appui de l’Institut français de Paris, s’ouvre ce matin à l’espace Tchif, avec des Masters class au profit des artistes musiciens venus de divers pays d’Afrique.
Dix artistes musiciens béninois, togolais, camerounais et burkinabés, se retrouvent depuis ce matin à l’espace Tchif de Cotonou, pour des échanges, des ateliers de formation et des concerts. Ils sont, les Béninois Lekan, Jah Baba, Djenny Djella, Bruno Bass, Raphaël Shéyi, Ramou et Josaphat. Aussi, Winsè Timbiri, Sandrine Dzinguene et Olivier Ballebako, respectivement du Burkina-Faso, du Cameroun et du Togo. C’est la deuxième édition des Rencontres musicales de Cotonou (Rmc) dont le contenu a été exposé aux journalistes et participants, hier mardi 02 juillet 2013. C’est à la faveur d’une rencontre d’échange entre ces derniers et les organisateurs de l’événement. Le rendez-vous annuel «structuré autour des besoins en formation et en structuration de la filière musicale».
Aux dires de Serge Dossou-Yovo, Président de l’Association Dmk, la structure organisatrice, après une première édition des Rmc, l’année dernière, le besoin s’est fortement exprimé. Il faille donc, à l’en croire, pérenniser l’initiative, trouver des thèmes qui fédèrent tous les acteurs de la musique, créer un cadre leur permettant d’échanger les expériences, les opportunités et les outils, pour créer ensemble de nouvelles choses. Le marché musical étant en perpétuelle évolution et devenant de jour en jour plus complexe. Le Président précise que les thèmes de cette année sont retenus en tenant compte des aspirations exprimées par la quinzaine de participants à l’édition 2012.
Ainsi donc, il s’agit au cours de l’édition 2013 des Rmc, lit-on dans le dossier de presse, de «renforcer et d’harmoniser les capacités techniques des participants (techniques vocales, instruments, préparation de spectacles, gestion de la scène) ; faire travailler les participants autour d’un projet commun de création, pour stimuler leur capacité à initier des collaborations professionnelles ; sensibiliser les participants sur le lien étroit qui doit exister entre les artistes et l’ensemble des autres métiers qui gravitent autour de la filière musique ; d’insister à la faveur d’une mini-session dédiée à la sonorisation de spectacles, sur les comportements techniques de l’ingénieur du son en amont, pendant et en aval du spectacle, la complicité nécessaire entre l’ingénieur du son et l’artiste qui se produit, pour créer la magie du spectacle.
L’autre volet des Rmc est la création d’un réseau africain, dans le but de faciliter la circulation et la promotion des artistes dans la sous-région.
Egalement, dans le souci de favoriser des liens et des contacts pouvant aboutir à des opportunités de collaborations professionnelles dans la filière musique.
Tout ceci se passera à travers des masters class qui s’ouvrent ce matin, et ce, jusqu’au 08 juillet prochain. Ce sont des rencontres d’échanges et des ateliers de formation qui se dérouleront sous la direction de trois formateurs. Ils sont, Blick Bassy artiste et formateur camerounais ; Oscar Kidjo, auteur compositeur, arrangeur et ingénieur de son de nationalité béninoise, et son compatriote Luc Aimé Dansou, manager d’artistes et journaliste culturel.
Il est aussi prévu, pour le vendredi prochain, un concert acoustique qui sera donné par Jah Baba et Blick Bassy. Ce concert sera précédé d’un spectacle de restitution du travail brut issu de l’atelier de formation.
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