Bénin : Boni Yayi et les patrons privés violent constamment le droit du travail

Loin des questions d’actualité, la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (Cstb) à la faveur d’un point de presse tenu hier à la Bourse du travail à Cotonou, s’est prononcé sur les conditions de travail des travailleurs.

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Ce qui importe aujourd’hui, c’est la satisfaction des revendications des travailleurs. Si on arrive à bien le faire, la révision ou non de la Constitution trouvera le bout du tunnel. C’est à travers un point de presse, tenu hier à la Bourse du travail à Cotonou, que le Secrétaire général par intérim de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (Cstb) a fait ses observations.

Pour le Secrétaire général par intérim, le régime de Boni Yayi et les patrons privés violent allègrement et constamment le Droit du travail. En exemple, il relève le fait qu’on ait suspendu des travailleurs reversés dans la Fonction Publique, sous prétexte qu’il y a maldonne dans la procédure. Paul Essè Iko soutient que la faute n’incombe pas aux reversés, mais plutôt à l’Etat. Aussi, dans le privé, on assiste à des licenciements abusifs, comme le cas de l’Aéroport de Cotonou. Et, dans un contexte où les salaires ne sont pas en hausse, et où les rappels sont suspendus, on observe une inflation des prix des produits de première nécessité.   

Concernant le Régime d’Assurance Maladie Universel (Ramu), le syndicaliste pense que c’est un marché de dupes. D’abord, cela vise à supprimer la prise en charge dont bénéficient les travailleurs de la Fonction Publique. De plus, toutes les maladies ne sont pas prises en charge. Et cela veut aussi dire que, seul le travailleur pourra être pris en charge, partiellement, et non sa famille.

Dans sa déclaration, Issè Iko a affirmé que Boni Yayi veut mettre tout le monde aux pas. Et depuis sa réélection en 2011, le Président a repris la campagne, comme s’il veut encore participer à une élection. Pour Iko, 9 béninois sur 10 interrogés, disent au moins que le pays n’a jamais été aussi mal géré. Alors, la véritable préoccupation de l’heure, souligne Iko, n’est pas la révision ou non de la Loi fondamentale.  Il faut d’abord veiller au bien-être des travailleurs.

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Il urge, selon le Secrétaire général par intérim, que le peuple se mobilise pour sauver la République.

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