Les forces de l’ordre qui sont appelées à maintenir la paix dans des localités, créent du désordre dans l’arrondissement d’Aholouyèmè. Alors que c’est une nécessité pour eux d’assurer la sécurité des citoyens, c’est eux qui deviennent paradoxalement des fauteurs.
« J’ai été tabassé par des militaires qui ont pris mon portable. Ils ont commencé par me frapper et c’est difficilement que j’ai pu leur échapper». Ce sont les propos tenus par une victime, alors qu’elle revenait tranquillement du restaurant. C’est à croire que la vie des gens est maintenant menacée et qu’ils ne peuvent plus vivre librement dans leur village. Alors que les agents de force sont censés mettre de l’ordre et assurer la sécurité des gens dans les localités.
Aux dires des habitants de ce village situé dans l’arrondissement d’Aholouyèmè, il s’agirait d’un règlement de compte. Mais, est- ce qu’un agent de sécurité, ayant juré de respecter la loi, peut être amené à réagir de cette façon. Ils seraient venus pour un simple problème. Mais ils ont commencé par tirer des coups de feu avec leur Akm . Ce que confirme une autre dame (victime) qui avoue : je voulais fermer ma porte et là, j’ai constaté qu’un coup de feu a effleuré ma jambe et en poussant ma curiosité, j’ai vu que ça a laissé une égratignure sur ma jambe.
Il est à noter qu’au cours de cette bataille, il y a eu deux blessés graves qui ont été transportés d’urgence à l’hôpital de zone de l’Ouémé. Les habitants de ce village ont ajouté que ces agents n’étaient pas en mission. Mais que c’est plutôt un militaire qui s’est fait aider par ses collègues pour des comptes personnels. Toutes les questions posées pour avoir plus de détails sur cette situation, restent actuellement sans réponses. Cependant une question essentielle est à poser : Est-ce la démocratie qui demande tout ça ? Si tant est que c’est en son nom que les militaires ont agi…
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