Le 1er juiller, à l’hôtel Djibson à Cotonou, s’est ouverte la 14ème session régionale de formation en droits humains et droits des réfugiés, organisée conjointement par la Chaire Unesco – avec le soutien de ses partenaires – et l’Unhcr.
Terrorisme international, revendications islamo-jihadistes et indépendantistes…, la paix est, dans nombre de pays africains, menacée. Et la sécurité humaine mise en branle. Entraînant le déplacement massif des populations, dans des conditions inacceptables. Cette situation préoccupante, avec son cortège de réfugiés et de violations massives des Droits de l’Homme, représente un véritable défi pour le continent noir, mais aussi pour la communauté internationale.
C’est pour aider à relever ce grand défi, à en croire le Titulaire de la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie, de l’Université d’Abomey-Calavi, Noël Gbaguidi, que la Chaire a, – avec le soutien de ses partenaires – conjointement avec le Haut Commissariat des Nations Unies aux Réfugiés (Unhcr), organisé sa session régionale de formation de cette année, autour du thème : «Défi sécuritaire, droits de l’homme et droits des réfugiés». Cette session, la 14ème, ouverte hier lundi 1er juillet à l’hôtel Djibson à Cotonou, est, aux dires de Serges Attenoukon, représentant du Recteur de l’Uac, une tradition qui fait la fierté de la première université publique du Bénin.
Si la perpétuation de la tradition fascine les universitaires, c’est plutôt la pertinence et l’actualité du thème qui impressionnent d’autres. Selon le Représentant résident du Hcr, MagatteGuissé, le thème de cette session est «plein de sens, compte tenu de l’environnement qui prévaut actuellement dans notre région». Et à Monique Alexis, Représentante pour l’Afrique de l’Ouest de l’Institut danois des droits de l’homme (Iddh) basée au mali, d’ajouter que le thème «est, comme toujours avec la Chaire, au cœur de l’actualité».
Ainsi, c’est autour d’un thème, non seulement plein de sens, mais également d’actualité, qui sera abordé suivant deux grands axes – le premier, défi sécuritaire et droits de l’homme, et le second, défi sécuritaire et droits des réfugiés – que les 30 participants venus de 16 pays d’Afrique Centrale et Occidentale, vont réfléchir. Et ce jusqu’au 12 juillet prochain.
De façon pratique, pendant les dix jours que durera la formation, les participants seront outillés, notamment sur les éléments devant leur permettre de mieux comprendre les défis de promotion et de protection des droits humains et ceux des réfugiés.
Cet objectif, le représentant de la Fondation Konrad Adenauer a nourri l’espoir, qu’avec le concours des experts sollicités, qu’il sera atteint. Pour permettre aux participants de mieux contribuer, à l’avenir, au raffermissement de la culture démocratique et des droits humains dans leur pays.
Précisons que la conférence inaugurale de cette session de formation a été donnée par le Professeur Joël Aivo.
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