Récit d’un succès sur les coups-bas : «J’ai vaincu parce que j’ai cru» de Micheline Adjovi

Dans son livre «J’ai vaincu parce que j’ai cru», lancé vendredi dernier à Cotonou, Micheline Adjovi partage avec le lecteur, les joies et les peines de sa vie. Une vie basée sur la force de transcender les obstacles pour les transformer en occasions de succès.

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Dans la vie, il n’y a pas d’obstacles. Il n’y a que des occasions qu’il faut savoir avec intelligence, saisir pour un paquet de bonheur. L’histoire que raconte Micheline Adjovi dans son ouvrage «J’ai vaincu parce que j’ai cru», en est une preuve palpable. Dans un récit sur 118 pages, raconté dans un style assez simple et direct, elle témoigne de son expérience socioprofessionnelle dans une organisation internationale. Vingt ans de carrière brusquement interrompus. Celle-là qui est devenue la mémoire de l’institution, et qui recevait des félicitations de ses supérieurs hiérarchiques, est remerciée en monnaie de singe, un petit matin. La mesquinerie et la méchanceté de l’être humain. Du moins d’après le témoignage, assorti de leçons de vie, qu’elle partage dans ce premier livre.

«Je suis tombée, mais je me suis relevée»

Dame de foi, Micheline Adjovi sait renaître de ses cendres. Elle est tombée, mais elle n’est pas restée au sol, en perdant son temps sur cette porte qui vient de lui être fermée définitivement au nez, ce lundi 11 juin 2012. Elle a su fouiller, et retrouver la nouvelle qui lui est ouverte. «Lorsque les hommes s’acharnent à vous bloquer le chemin, Dieu, lui, vous ouvre un boulevard d’opportunités, qu’il vous appartient de découvrir et d’emprunter avec intelligence.» Ecrit le professeur Albert Tévoèdjrè dans son livre «Bonheur de servir.»

Aux dires de Micheline Adjovi, il y a des événements dans la vie qui, au premier coup d’œil, poussent à crier à l’injustice, à se lamenter, … mais quand on sait s’y prendre, on retrouve, à la fin, du beau, du bon. Le bonheur. «Lorsque la chute arrive, il n’y a pas à se décourager ou à baisser les bras» confie-t-elle. Il suffit, soutient-elle, de croire en soi et d’aimer ce que l’on veut entreprendre. «Il n’y a pas de sot métier» défend l’auteure qui, détentrice d’un diplôme du 3è cycle, se plait dans son métier de garde d’enfants.

Cette croyance en soi, et cette passion en entrepreneuriat, sont deux des raisons de la présence du ministre Réckya Madougou Yèdo, en qualité de marraine, à la cérémonie de lancement du livre, le vendredi 26 juillet 2013 au Palais des Congrès de Cotonou. Pour la marraine, «J’ai vaincu parce que j’ai cru» est un bel hommage à la Foi. La Foi en soi, la Foi en ce que l’on peut, la Foi en Dieu. «Je suis là pour encourager la jeune femme qui sait entreprendre», affirme-elle. Elle aussi, modèle d’une telle femme. Elle qui, avant d’être à la Justice, a été, longtemps, l’autorité ministérielle chargée d’inciter les jeunes à l’entreprenariat et à l’auto-emploi.

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Au-delà d’un livre, «J’ai vaincu parce que j’ai cru» est une conviction que Micheline Adjovi a voulu partager avec la jeunesse, notamment, pour qu’elle s’en approprie. Elle attire l’attention de cette jeunesse sur l’importance de la Foi, du courage, de la force mentale et du désir ardent de se relever après une chute brutale. «Que ceci accompagne et éclaire tout le monde sur le chemin d’entreprendre», exhorte-elle.

Le livre, paru à Star Editions, est disponible sur le marché au prix de 2500 F Cfa.

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