Le Gouvernement se penche sur l’importance économique des cultures vivrières

Dans le cadre de la redynamisation de l’agriculture Béninoise, le Président Boni Yayi a initié, hier Mercredi 17 juillet 2013 au Palais de la Marina, une séance d’échanges et de travail avec les différents  coordonnateurs et porteurs de projets agricoles. Il était à l’occasion entouré du ministre de l’Agriculture et du ministre chargé du Développement.

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Ils étaient nombreux à répondre à l’appel du Chef de l’Etat. Les coordonnateurs et porteurs de projets agricoles ont pu exposer le contenu de leurs projets et les moyens nécessaires liés  à leur concrétisation. Les différents problèmes qui minent le secteur agricole ont été également évoqués, et des approches de solutions proposées.

Le Président Boni Yayi, quant à lui, s’est dit prêt à déployer toutes les ressources nécessaires pour permettre l’éclosion des projets agricoles proposés. Pour le gouvernement, la sécurité alimentaire est un enjeu de taille. Et c’est sur un ton solennel que le ministre du Développement, Marcel de Souza, a déclaré que «les gens ne vont pas manger du coton». A ce titre, il propose des actions pour «un impact durable sur la vie des  Béninois». Selon lui, il faut améliorer la croissance et freiner la pauvreté, et cela passe nécessairement par une forte production des produits vivriers, comme le riz, le mais, le palmier à huile, l’ananas, l’anacarde et le haricot. Pour cela huit coordonnateurs des  intrants  et engrais agricoles ont été réunis, afin de faciliter l’accès aux intrants. Toujours pour encourager les producteurs, le ministre du Développement a fait savoir que le Programme Alimentaire Mondiale (Pam) dispose de moyens pour acheter 300. 000 tonnes de céréales. Ce qui représente une aubaine pour les producteurs.

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