En rentrant, le week-end dernier, dans le rang des septuagénaires, le chercheur, tradi-thérapeute et inventeur du «Linkpéyo», Philibert CossiDossouYovo, a célébré avec faste ces 70 années d’existence sur terre en compagnie de sa famille, ses amis et sympathisants, à son domicile à Porto-Novo.
Très ému ce dimanche, il n’a pas manqué de remercier le Tout Puissant pour toutes ses œuvres et ses bienfaits, et pour l’avoir gardé jusque-là. Mais aussi, les autorités municipales de la ville de Porto-Novo pour leur présence.
Dans ce nouvel âge qui s’ouvre devant lui, Philibert CossiDossou-Yovo dira qu’il place ses festivités sous le signe du «j’ai vécu». Tout en se lançant de nouveaux défis à relever, pour élargir ses perspectives. Il s’agit, par exemple, de mettre en œuvre son projet de Phytothérapie où des machines seront installées pour produire des médicaments. Augustin HountongnonKouglo, président de l’Uosmt et membre de l’Urpmtb, a, dans son message, fait l’historique de la médecine traditionnelle. Selon lui, avant l’avènement de l’Ousmt (Union des organisations de santé en médecine traditionnelle), la médecine africaine était vilipendée, déchirée et mythifiée. Mais, depuis l’atelier tenu à Ouidah les 24, 25 et 26 février 2005, le secteur a été fait secteur porteur d’avenir. «Vous n’avez pas vécu inutilement sur terre… Que l’éternel vous accorde une bonne santé et une longévité», a déclaré Augustin HountongnonKouglo. Au nom de qui, la distinction honorifique de «Doyen» de leur organisation et de la médecine africaine, avec le droit de jouir de toutes les prérogatives qui y sont attachées, sera décernée à l’heureux du jour. Rappelons que, déjà en 1952, Philibert CossiDossou-Yovo s’est très tôt investi dans la recherche en médecine traditionnelle, après le traitement du cancer par son grand-père qui l‘a intéressé. Très attaché à cette valeur des ancêtres, l’homme s’est donné assez du temps avant de se faire découvrir par la population.
