Bachar ou le jouisseur du syndrome lybien

«Des civils tués par une  roquette artisanale chargée d’un agent chimique non identifié, analogue à celle qui avait été lancée le 19 mars à Khan al Assal, près d’Alep ». Par cette déclaration Alexandre Loukachévitch,  porte-parole de la diplomatie russe veut ainsi convaincre la communauté internationale de l’usage par les rebelles syrien, de substance toxique.

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Mais l’Onu ne digère apparemment pas cette argumentation. Pure protection d’un allier analyse-t-on souvent du côté de l’ONU. Moscou lui semble être dans la hantise du syndrome Lybien : l’intervention forcée en Lybie qui a conduit à l’assassinat du guide libyen Kadhafi n’a généré que cacophonie,  désintégration et dispersion d’armes dans la sous région.  Le risque de déstabilisation de la région qui découlerait de la chute de Bachar n’est pas de nature à faire fléchir Moscou. Et Bachar peut toujours continuer à jouir de cette phobie du syndrome libyen qui tient les Russes.

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