Grande mobilisation des femmes des marchés du Bénin à l’hémicycle

Les femmes des différents marchés du Bénin, avec à leur tête, Waouwa Thérèse, ont manifesté hier mardi 6 juillet, sur l’esplanade de l’Assemblée Nationale. Objectif,  faire part de leurs différentes préoccupations au Président Maturin Nago, face à la sourde oreille du gouvernement.

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Elles sont plusieurs centaines, ces femmes des différents marchés du Bénin, à prendre d’assaut l’esplanade de l’Assemblée Nationale, pour manifester leur indignation face aux difficultés de plus en plus croissantes, liées à leurs conditions d’activité. 

Il sonnait environ huit heures sur l’esplanade de l’hémicycle, ce mardi 6 juillet, quand, toutes vêtues de blanc, elles sont venues en petits groupes, selon leur marché d’origine, répondre présentes à leur présidente, celle du Comité d’actions des usagers des marchés du Bénin (Cocumab),  Thérèse Waouwa.

Après une longue animation de chants, tam-tams et danses, et encadrées par les Forces de l’Ordre pour éviter tout débordement,  elles ont tenu à faire comprendre aux autorités de l’Assemblée Nationale, notamment  au Président  Maturin Nago,  les motifs de leur mouvement. Mais, elles devront prendre leur mal en patience. Car, c’est plutôt au Directeur de Cabinet, Dadégnon Comlan, et au Secrétaire général administratif, Mahamadou Alassane, qu’elles devront confier leur message ; le Président Maturin Nago étant absent.

Face au fait accompli, les manifestantes, pourtant mécontentes, n’ont pas voulu repartir bredouilles. A en croire la porte-parole de la Coordination des comités des marchés de Porto-Novo, les femmes des marchés de Porto-Novo souffrent, au quotidien, le martyre. Car, «elles exercent dans des conditions sanitaires très piteuses», explique-t-elle, avant d’exiger au nom de celles-ci, la suppression des taxes iniques, la fin des brimades  et des tracasseries diverses, l’assainissement et la gestion transparente de leurs marchés. Quant à la présidente du Cocumab, Waouwa Thérèse, elle se dit plus préoccupée du cas des vendeuses de poissons et de crevettes de Gbogbanou, à qui la Sogema a arraché leur domaine d’activité, depuis plus d’un an, et dont six ont succombé déjà, des suites d’endettement et autres difficultés liées à leur cessation d’activité, faute de réinstallation. Elle exige, par conséquent, leur réinstallation définitive. Et pour ce, elle appelle le Président Maturin Nago au secours. Parce que : «il est notre dernier recours en tant que le Président de la Représentation du peuple», a-t-elle déclaré, avant d’expliquer que le comité a adressé une correspondance au Président de la République, mais sans suite depuis.

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Pour finir, les manifestantes ont promis multiplier les actions, les jours à venir, pour se faire entendre, et surtout pour rencontrer le Président Maturin Nago lui-même, si rien n’est fait.

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