Hier, lors de la cérémonie de passation de service qui a eu lieu au ministère de la Justice, entre Réckya Madougou et son successeur, les différents intervenants ont tiré chapeau à Réckya Madougou. Pour Luc Fortuné Ghezo, Secrétaire général du ministère de la Justice, l’ancien Garde des Sceaux laisse un bilan élogieux.
En six mois de fonction, elle a réussi à : «apaiser les tensions sociales; reverser des agents occasionnels en agent contractuels de l’Etat ; instaurer plus de justice sociale au sein de la gestion du personnel de la Justice.»
Michel Adjaka, président de l’Unamab, appuie: «En six mois vous avez donné le meilleur de vous-même… Et même lors de votre absence du territoire, vous avez continué de travailler avec vos collaborateurs». L’efficacité, la confiance, l’élégance et la simplicité, sont autant de qualifications reconnues par les différents intervenants en la personne du ministre sortant. Bref, elle aura réussi à semer, dans le champ de bataille dont elle a hérité, une ambiance de convivialité, doublée d’enthousiasme. On peut même dire que Réckya Madougou Yedo quitte la tête de la Justice sur un ton de regret de ses collaborateurs qui avaient, en si peu de temps, trouvé en elle la femme de la situation. Pour rappel, Réckya Madougou avait hérité de ce département ministériel en février dernier, dans un contexte de véritable crise entre les magistrats, d’autres acteurs de la Maison Justice et leur ministre de tutelle de l’époque, Marie-Elise Gbèdo.
En son temps, on avait commenté que Réckya Madougou avait quitté «sa» Microfinance pour la chaudière Justice. Et le principal défi qui l’attendait, était de calmer une maison de durs à cuire, en pleine ébullition. La seule crise qui a éclaté à la Justice, pendant les six derniers mois, l’a été à un moment où Réckya était en congé de maternité. A la Justice, Réckya était très attendue. Et elle a relevé le défi.
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