«Supra Négritude» de Kèmi Séba : la Négrophobie toujours d’actualité en Occident

C’est à l’espace Tchif, que Kèmi Séba, Panafricaniste franco-béninois  engagé, a, sur initiative de la Famille Jah, donné mardi dernier une conférence sur son ouvrage «Supra Négritude» édité en France. Une occasion saisie pour attirer l’attention sur les valeurs de l’homme noir.

Publicité

Aimé Césaire est mort, mais la négritude, le mouvement qu’il a initié avec ses pairs, pour la cause de la race noire, n’est pas morte.  Stellio Capo Chichi, de son vrai nom, Kèmi Séba, jeune béninois né dans la ville de Strasbourg en France,  s’est engagé à mener cette lutte pour l’éveil de la conscience africaine.  «Supra Négritude», c’est le titre de son ouvrage qu’il a, au cours d’une conférence organisée par la Famille Jah, présenté au public béninois. C’était  dans la soirée de ce mardi 27 août, à l’espace Tchif  de Cotonou.

Un ras-le-bol   à dix années de traitement racial, de négrophobie subie;  un combat contre l’impérialisme occidental et un appel à un éveil africain. Voila   ce qu’est «Supra Négritude». Dans cet ouvrage, Kèmi fait usage de mots pour affirmer son opposition viscérale aux autorités occidentales. Il y dénonce l’inégalité et l’injustice que subissent les Noirs en France. Il ne se contente pas de dénoncer. «Supra Négritude» est aussi un bréviaire fait de propositions pour sortir le peuple noir du carcan occidental.

Ce sens du combat pour l’émancipation de la race noire, Kèmi le doit à la formation reçue en Philosophie, du savant gabonais Grégoire Biyogo. Une formation qui lui a permis d’animer plusieurs conférences dans des Universités africaines, sur le thème du panafricanisme de construction au XIXe siècle. Vivant actuellement au Sénégal, Kèmi Séba appelle les jeunes africains à opérer leur retour sur la terre africaine, pour bâtir une Afrique de rêve.

La conférence de ce mardi a aussi connu la présence d’un certain nombre de panafricanistes engagé, comme le vizir  Olofindji  qui entrevoit la construction d’une cité panafricaine qui va s’étendre sur une superficie totale de 600 hectares, dont 300 au Bénin  et 300 autres au Nigéria. La conférence  a été égayée par la prestation de certains artistes dont Kouami Mensah, fils du salséro béninois Gnonas Pédro, et le slameur  K-mal qui a improvisé un texte empreint de panafricanisme. 

Publicité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité