La ville de Porto Novo avait abrité le 1er Août 2010. En dépit des failles dans l’organisation et le retard constaté dans le démarrage des manifestations officielles, ce jour-là, la ville a bénéficié de quelques infrastructures importantes, comme le boulevard du cinquantenaire long de plus de 4 km.
Le plus grand joyau laissé par l’organisation du Cinquantenaire de l’Indépendance du Bénin est le boulevard du cinquantenaire. C’est un boulevard fait de deux voies. Très tôt, il est devenu l’attraction de toute la ville, et plusieurs buvettes, restaurants et gargotes, se sont installés aux abords de cette voie. Il est financé sur le budget de l’Etat, mais les chantiers n’ont pris fin que bien après l’organisation du 1er Août 2012.
Idem pour le boulevard lagunaire qui part du carrefour à l’entrée de la ville, jusqu’à hauteur de l’Hôtel Beaurivage. Ici, le gouvernement n’a pas tracé une nouvelle voie, mais a simplement élargi et transformé en boulevard ce qui existait. Il s’agit de deux voix aller-retour, comme le boulevard du cinquantenaire. En dehors de ça, le gouvernement a transformé en voie bitumée, la voie allant du carrefour du pont à la Place Payol. Il a aussi refait les chaussées tout autour de la Place Bayol. L’Etat a aussi pourvu la ville en fourniture et pose de conduites principales d’alimentation en eau potable, grâce à la Soneb.
Quant à la Mairie de Porto Novo, elle a procédé, sur fonds propres, à la réalisation de certaines infrastructures. On peut citer, entre autres, l’éclairage public dans la ville ; la réhabilitation des places publiques de la ville (Place Bayol, Place Olory Togbé, Place Togoh…) ; la réhabilitation de la Maison Internationale de la Culture ; le badigeonnage de l’Hôtel de ville, des sièges des arrondissements et de la résidence du Maire ; le badigeonnage des bordures des principales artères de la ville ; le déguerpissement des principales artères de la ville ; l’éradication des dépotoirs sur les principales artères de la ville.
Plusieurs milliards ont été consacrés à cela. Mais, si à Porto Novo, plusieurs chantiers n’ont pas été abandonnés, c’est grâce à la détermination du maire de la ville Moukaram Océni, qui a mis une forte pression sur le gouvernement, pour l’obliger à respecter ses engagements, sans rien lâcher.
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