Unamab : Valentin Djènontin pour une collaboration apaisée

Afin d’apaiser le  climat de travail, le nouveau Garde des Sceaux, Valentin Djènontin, a tenu une séance de travail, hier au ministère de la Justice, avec l’Unamab. Le nouveau Garde des Sceaux, ministre de la Justice de la Législation et des Droits de l’Homme, n’a pas perdu du temps. Après sa prise de service, la semaine dernière, le Garde des Sceaux, Valentin Djènontin, a choisi de prendre langue avec les ordres professionnels de son ministère.

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Et, dans la matinée d’hier, lui et son cabinet ont eu une séance de travail avec les représentants de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab).  Pour Michel Adjaka, président de l’Unamab, les différentes revendications des magistrats ont été au cœur des échanges.  Au nombre de ces revendications, les nominations jugées abusives, la sécurité des magistrats, en général, et du juge Angelo Houssou, en particulier, et le retrait du projet de révision de la Constitution de l’Assemblée Nationale.

Le président de l’Unamab estime que, depuis, on parle de constitutionnalisation de la Cour des Comptes et de la Commission Electorale Nationale Autonome (Céna) et de l’imprescriptibilité des crimes économiques. Mais, tout le monde oublie que dans le projet, il y a des dispositions attentatoires à la liberté de la Justice. En plus de ces revendications, les points connexes ayant traits à ce ministère, ont été passés en revue.

Pour le ministre, cette séance s’est déroulée dans une bonne ambiance, dans le respect mutuel. C’est une occasion pour Valentin Djènontin de s’enquérir des problèmes de la maison Justice, et d’inviter les magistrats à une collaboration sincère, dans le respect des textes. Ceci pour que le travail se fasse dans un climat apaisé. Le président de l’Unamab sort de cette séance satisfait, car le ministre les a rassurés, et que toutes les décisions ayant trait à ce ministère seront pris ensemble avec les magistrats. D’ailleurs, le ministre a confié, que le travail doit se faire dans la concertation et le dialogue. Mais, pour Michel Adjaka, ce n’est qu’une parole donnée et il attend sa concrétisation.

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